Un fort vent soufflait sur la grande ville de Munich. Un sombre ciel surplombait la cité. D’innombrables cris de corbeau vous assenaient les tympans. Ce fut une journée étrange dont l’air était étouffante. La fièvre ravageait bons nombres de famille, qui, depuis une semaine, se battaient pour préserver les récoltes des terres sèches. La pluie était rare à ces temps-ci. Plus difficile était de se procurer de quoi nourrir sa famille. Il faisait si chaud et si sec, le mieux était de rester à l’ombre et se couvrir. Les gens plus riches, par conséquent, engagèrent des esclaves noirs à travailler sur leurs terres pour ne pas s’affaiblir davantage. De sales personnages ingrats furent-ils, sans compassion sous leur couche d’insensibilité et d’indifférence. Ce fut le début d’une ère maudite cria les gens dans les rues. « Elle n’annonce rien de bon !» cria l’un des nombreux vieillards penché sur sa canne de bois. Il y avait des pleurs d’enfants, de femmes et beaucoup d’hommes s’effondraient épuisé sur le sol de pierre sec. Même les feuilles des arbres n’étaient poussées complètement. « Qu’on se mettent au travail ! Répugnantes bêtes que vous êtes ! Plus vite vous terminerez moins brutal sera votre torture ! Hahaha ! » Hurla au loin l’un des marchands d’esclaves d’une voix satanique. Yurig Smith s’appela-t-il. C’était un vilain cafard sans scrupule près à faire du mal à quiconque. Il était riche, l’un des plus riches de la ville. Il prit en main le travail de son père. Arthur Smith il s’appelait, un homme bien. En fait, mis à part son travail avec les esclaves, il aida les pauvres et pouvait même guérir les gens grâce à ses compétences en médecine. Il travaillait avec les noirs, car il savait que ceux-ci étaient efficaces et non pour les maltraités comme de vulgaires chiens. Un jour, il commença à se sentir mal, il fut diagnostiqué du scorbut et mourut quelques semaines d’après en 1731. Finalement, son plus vieux fils, Yurig, prit la relève des terres Smith.
Il n’était pas rare de voir trainer quelques esclaves noirs par terre, blessés ou parfois morts. Quelquefois, l’odeur était atroce.
« Vous aurez moins le temps de pratiquer votre instrument, cher. Avec un bambin, plus possible de faire quoi que ce soit… D’ailleurs, si vous voulez mon avis, quitter cette endroit, votre femme et partez pour Vienne. Cette grande ville plus riche et enviant que Munich. D’autre part, vous pourriez reconstruire la carrière que vous avez toujours rêvée. Et, cette, cette bâtarde dont vous vous êtes mariés, mais pourquoi donc ?
– Mais arrêter donc toutes ces histoires Alwin ! Ce fils que ma tendre femme bien-aimée m’a apporté, et bien, vous voyez, j’ai le pressentiment qu’il sera différent, qu’il aura un talent jamais vu, jamais entendu, qu’il pourra révolutionner tout ce dont tant de gens ont voulu faire. Alwin, mon cher ami, j’aime ma femme plus que tout et mon fils je l’aimerai tout autant. Je clos ce sujet.» Il était exaspéré, il était épuisé, il avait faim et il faisait si chaud.
« Sommes-nous qu’en mai mon ami ? La température me parait assez bizarre.
– Oui, c’est étrange. Je dirais depuis l’arrivé du nouveau p’tit Smith sur les terres. Ça doit être l’arrivé de l’un des démons de l’enfer, il amène sa chaleur avec lui.
– Pourriez-vous arrêtez avec toutes ces sottises ! Mais quel manque de jugement faites-vous. Vous me faites rire mon brave.
– Pardonnez-moi Lewis, la chaleur me fait perdre la tête je crois.» Il s’essuya le front avec son avant-bras et rit tous ses poumons.
« Merci de cette promenade, avec le temps qui court, c’est toujours agréable de voir son grand ami. » Il lui tapota l’épaule avec un grand sourire.
« Je dois y retourner, ma douce a besoin de moi.»
Il l’abandonna là et lui envoyer un regard complice.

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