Armes illustres. Il prend l’épée à deux tranchants, lances & quatre casques ; poussant un cri terrible. Les apporte & rejoint Vevança. Il lui décoche ; « Le Premier Illustre », il se couvre la poitrine ; le trait rapide, Viteurs en fait autant & Turymaque lâche l’épée ; sage & ingénieux. Visées dans les yeux, ils tombent -aveugles- les uns après les autres. A son tour sur Le Glorieux, elles en sont épuisées. Epée aigue dans l’Espoir contre les beaux murs ; boucliers à quatre épaisseurs & lances de bronze. Voix & celles de leur Cœur palpitant contre le courant, la houle & le vent des morts ; il dit que ce Cœur n’est rien. Chiélé notre enfant, abandonné des Dieux-Réprobateurs. La Dixième Terre Lotophage l’entend de sa Bonne-Oreille ; tirez l’épée & plantez, là ; dans le diaphragme de façon subtile & avec Crasse-sous-les-ongles ; ça fait toujours plus travailleur. Se ruant, il te dit ; c’est deux petits jumeaux coulant sur le sol avec de la chair & des os humains ont tout fait juré & craché sur ledit sol. Mais le cracha se trouve être violet ; signe de mensonge, cette espèce croit toujours pouvoir aller contre leur organisme ; « Ces saletés de truc-muche provenant de j’ne sais où, venir sur Notre Bonne & Vénérable Dixième Terre, ça je peux vous garantir que nos ancêtres n’avaient pas ce problème sur La Troisième ou La Septième, bon la Huit je dis pas… Mais bordel de Mort-Back quelle solution s’offre à nous ? »
Le Dévastateur débarque -poison au fusil- les doigts roses, mais sa lance pisse des bouviers & les bœufs qui vont avec ; on demande que les bouviers fassent quelque chose de leurs bêtes. Une fois la chose faite, Le Dévastateur se met au travail ; « Les Dieux ? Je m’en fous ! » dit-il avec Courage du Cœur. Alors, autour des femmes pendues & rasées pour trahison contre le Régime-Politique-au-Pouvoir-&-Cie, l’équipage -rassemblé- fait Bonne Aventure Bon Cœur en partant pour la 372ième guerre.
La Violence du Soleil pénètre les corps gisant sur les sols sablonneux & mouvants. « Cachons nos témoins-compagnons ! » « Cachons nos richesses ! » « Cachons nos temples parfumés d’Huile-sacré ! » « Revêtons nos tuniques ! nos armures-biologiques ! Armons-nous ! & Prions La Grande Science ! Qu’elle soit de notre côté ! » « Guerriers ! Guerrières ! Prouvons que nous sommes au-dessus d’eux dans la chaine alimentaire ! Prouvons notre supériorité naturelle ! Que nous sommes l’espèce supérieure ! »
Même jeu dans le camp adverse.
De tous les côtés ; la chaleur. Le Second Soleil tape encore plus que le premier. -hélas- . Les militaires Terriens fondent sous la température. Les êtres de Mercure couvrant les feuilles sous les vents solaires ; ils pénètrent les terriens par tous leurs orifices que La Nature leur a prêtés pour la durée-de-vie. Les terriens changent de couleur devenant Violet-rose-violet-rouge-encore-plus-rouge, encore vivant ils se tortillent dans tous les sens ; cela fait comme de l’essence brulant, certains tentent de se faire vomir déféquer uriner pour que les êtres de Mercure sortent de leur corps ; mais rien. Tous deviennent des coquilles vides.
L’arc en main, le couple-reproducteur de Terrien-II chasse la faune de la nouvelle Terre. Ils pleurent sur le sort de leurs compagnons. Exilés sur une exo-planète détectée -déjà- par un de leur ancêtre depuis la Terre-Primitive.
Ils tentent d’avoir des enfants sous la violence des prédateurs monstrueux à tête de poisson archéologique contrôlés télépathiquement par des êtres supérieurs qu’on ne voit pas, mais qu’on sent.
Je dis que tout cela est faux ; absolument faux, aussi faux que les poissons atomiques couleur fraises des bois.
Je me trouve en-dessous de 2 oliviers & je renifle le Soleil ; se trouvant à environ I5O.OOO.OOO Km de La Terre & photons en 8 minutes depuis la Surface Solaire (personne ne sait combien de temps ils mettent pour atteindre la surface depuis le noyau solaire.)
L’univers est infini ; IN-FI-NI. On n’y voit pas le bout ! hurle un type à côté de moi. Je viens juste de le voir. Il continue dans son Délirium ; & si il est IN-FI-NI ; cela veut-il dire qu’il a une infinité de centre ?
– Nom de La Science ! Je lui plaque mon poing sur la gueule si il continue. Bordel ! une infinité de centre… Mais bordel -encore- ! c’est comme la surface d’une sphère ; tu peux me dire où se trouve le centre de la surface d’une sphère ?
– Pas LE centre, mais LES centres oui ; il y en a une infinité, nah !
Je l’ai pendu à un arbre ce malade, vous comprenez m’sieur l’agent, après toutes ces conneries qu’il m’a racontées ; qu’est-ce qu’il en connait lui à l’Univers ; ce n’était qu’un Philosophe ! m’sieur l’agent ; un PHILOSOPHE ! c’est légitime nan ? m’sieur l’agent ? Vous pouvez me croire, si je vous le dis ; un autre l’aurait fait à ma place. Achevez-moi m’sieur l’agent ; en foutant le bout de votre arme dans ma bouche, je vais le sucer ce petit bijou que vous portez à la ceinture & je vais avaler tout ce qu’il aura à m’offrir.
Un petit PAN & c’est comme ça que je suis devenu tétraplégique ; la balle m’a -juste- traversé & a tout bousillé. Conseil -plus ou moins légal(?)- pour un suicide, visez la tempe, ou si vous tenez -réellement- à passer par la bouche (pour une symbolique quelconque ; on ne sait jamais) ; pointez le canon vers le haut ; vers la boite crânienne.

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