Jen décroche une épée au mur et se met en garde. Wong Fei s’incline et se tient prêt à l’assaut. Votre amie est la première à attaquer.

Ses premières frappes sont déviées par le bâton du maître chinois, qui tournoie sans relâche avec la fluidité qui caractérise les experts en arts martiaux. Jen est maintenue à distance par la longueur de l’arme de son adversaire et elle cherche en vain à passer sa garde. Désireuse d’éprouver le tranchant de sa lame, elle s’escrime à attaquer dans toutes les positions, visant une fois la tête, une fois les jambes, mais rien n’y fait.

Au bout de deux interminables minutes, Jen dégouline de sueur alors que Wong Fei est aussi frais que la rosée du matin. Le maître chinois décide alors de passer à l’action.

Son bâton fend l’air et frappe avec maestria les avant-bras et les tibias de Jen. Les enchaînements sont tellement rapides, tellement souples que votre amie est vite débordée.

La voir frappée à répétition vous brise le cœur et vous détachez avec rage une lance du mur, dans le but évident d’aller l’aider pour rééquilibrer les débats.

Wong Fei s’arrête en vous voyant et vous fait signe de rester en arrière. Jen tourne la tête et repère votre manège.
— J’ai dit que je le ferai seule, laisse-moi ! proteste-t-elle.
— Tu te fais massacrer, assénez-vous sans prendre de gants. Je peux pas rester les bras ballants à te voir prendre une rouste !
— Je ne suis PAS une faible femme, Joël, recule !

Qu’allez-vous faire ? Intervenir pour sauver votre amie d’une défaite certaine (rendez-vous au 207) ? Ou respecter son choix et la laisser combattre jusqu’au bout (rendez-vous au 208) ?

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