Seize ans après l’effroyable bataille d’Arogon…

Lanance est un pays qui se situe à L’ouest du Royaume d’ Arogon, quelques centaines de kilomètres et plusieurs états séparent les deux pays. Le royaume est dirigé par la reine Rosana, une femme d’une trentaine d’année qui commande le royaume depuis 12 ans maintenant. La reine vit dans la capitale du pays : Doume. La capitale se situe au nord du pays, proche de la « Mer des Hommes », cette mer sépare les deux continents sur lesquelles les hommes se sont installés. Doume est une grande citadelle blanche, une des plus belles et sans aucun doute la plus grande de tout le royaume. Lanance est un pays calme où règne la paix. Cela n’a pas empêché le pays à participer à la bataille d’Arogon seize ans auparavant. Le pays a aussi des alliances militaires, politiques et économiques avec d’autres nations proches comme le Royaume Birboname, pays voisin, et le Royaume du Rovan, voisin du royaume Birboname. A eux trois, ils forment l’alliance la plus aboutie des pays du centre du continent des hommes. Avec de nombreuses richesses et une parfaite gestion de celles-ci, ils sont la preuve que plusieurs pays peuvent maintenir la paix grâce aux échanges et en sont donc plus fort. Lanance est un pays constitué principalement de plaines et de forêts, même si une petite chaine de montagne se dresse au beau milieu du royaume et le coupe en deux. Les villes est villages sont nombreux et ses habitants sont reconnu pour leur forte sympathie. C’est une réputation faisant venir beaucoup de monde au royaume et dont la reine est très fière. Le pays, de par sa réputation et ses excellentes relations avec ses voisins et même les autres peuples, est donc très attractifs.
La Reine Rosana est une descendante du Roi Dharn, un célèbre roi qui a combattu pendant la bataille d’Arogon au côté du très célèbre colonel Argus. Elle a 36 ans. Elle a pris le pouvoir il y a douze ans, après la mort de son grand frère : Alexander. Il est mort lors de la bataille de Nalaos, un village du sud du pays, contre l’invasion Sysallairienne. Depuis la victoire de Lanance lors de ce conflit, il n’y eu plus jamais de guerre dans ce pays…

La reine Rosana se balade dans le parc du château avec Leonard, son vieux et plus fidèle conseillé. C’est un vieil homme de plus de 70 ans, il s’était occupé de la reine à sa naissance et fut très présent pendant son enfance avec la mère de la reine et différentes de ses nourrices. Depuis ce temps, il est son plus fidèle serviteur et son confident.
Le jardin est très grand, il se situe derrière mais également tout autour du château. Dedans on y trouve les fleurs et les autres plantes les plus belles du royaume importées de tous les coins du pays, des petits sentiers pour se balader ainsi que de nombreuses fontaines et de statues représentant des scènes mythologiques, des contes célèbres ou de grands noms qui ont marqués l’Histoire de Lanance et du peuple des hommes. C’est le lieu préféré de la reine. Elle peut s’y balader car elle y est au calme et peut penser tranquillement hors des bruits et du monde présent au château et dans la ville… De plus, elle aime la nature, plus particulièrement les fleurs, et prendre part à des jeux de plein air.
– C’est une magnifique journée pour un début d’automne, vous ne trouvez pas Leonard ?
– Excellente madame ! Un parfaite journée pour se balader dans le parc, le jardin de madame est magnifique, comme d’habitude.
La reine adorait Leonard, il était gentil, fidèle et très attentionné mais celle-ci le trouvait un peu trop flatteur par moment et lui reprochait souvent d’être trop coincé, trop noble, ou ce genre de choses.
– Ce n’est pas à moi qu’il faut dire qu’il est magnifique, Leonard, mais plutôt aux nouveaux jardiniers que j’ai engagé au début de l’été. Ils sont très doués et s’occupent parfaitement de mon jardin. Ils font un travail magnifique.
– Cela est fort vrai madame Rosana, ils sont très appliqués dans leur travail. Pas une seule feuille ne traîne par terre, pas une seule plantes n’est fanée, pas un seul arbre ne pousse de travers, pas un seul …
– Je voudrais organiser un petit quelque chose pour notre peuple, coupa la reine subitement.
Leonard surprit répondit :
– Euh… oui… et en quelle occasion, madame ? Et que comptez-vous faire ?
– Je ne sais pas moi, une petite fête ou un concours. Qu’en pensez-vous Léonard ? C’est une chouette idée non ?
– Ma foi oui ! Cela est une bonne idée madame ! Mais que voulez-vous faire ? Et en quel honneur ? insista Leonard.
– Je pensais faire un concours ou tout le monde pourraient participer … même les plus pauvres voyez-vous. Cela fait longtemps que nous n’avons plus rien fêté dans le royaume et le peuple doit s’ennuyer à mourir. Je compte bien les divertir pour au moins les récompenser de leur travail acharné tout au long de l’année. Et il se trouve que moi aussi je m’ennuie un peu ces temps-ci… Un tournoi de combat entre les jeunes garçons du royaume ! Qu’en pensez-vous ? Tous ces jeunes garçons qui meurent d’envie d’entrer dans l’armée du royaume auraient leur chance ! Le gagnant recevra comme récompense une formation de soldat avec mon meilleur maître d’armes ! Bonne idée, non ?
– Oui madame ! Voilà une excellente idée, répondit Léonard totalement blasé et fatigué des idées spontanées de la reine.
– J’organiserai aussi un concours de peinture pour les jeunes filles du pays. Ou de broderie ! Je ne sais pas encore. Une bourse sera remise à la gagnante. De plus, diverses fêtes auront lieux dans toutes les villes et tous les villages du royaume. Bien entendu la fête de Doume sera la plus grandiose et je veux que chaque citoyen de Lanance s’amuse pendant ce weekend de fête.
– Bien madame ! Et quand est-ce-que voulez-vous commencer ces deux tournois ?
– Disons dans deux semaines, pour célébrer les 12 ans de règne que je viens d’endurer. Après tout, j’ai bien le droit de m’amuser un peu !
Elle se mit à rire et Leonard fit de même juste après en se forçant un peu tout de même.
– Tout de même, madame, dans seulement deux semaines… ne serait-ce pas trop précipité ?
– Rentrons maintenant Leonard ! affirma-t-elle en l’ignorant totalement. Je dois préparer les affiches d’appel aux concours qui seront affichées dans trois jours au plus tard dans toutes les villes du royaume ! affirma la reine sans écouter son conseillé et déjà toute guette d’enfin se préoccuper d’une chose qui l’amuse.
– Bien madame, allons-y…
Ils quittèrent le jardin…
Rosana rentra dans le hall de l’immense château avec Leonard. Le hall du château était très grand, au centre se trouvait un tapi rouge menant à un grand escalier de pierre, pour monter à l’étage supérieur. Sur les côtés se trouvaient plusieurs portes menant à divers endroits ainsi que des sculptures, des plantes et des vitraux magnifiques. Au plafond se trouvait un lustre doré énorme et qui dominé toute la pièce.
– Leonard laissez-moi maintenant, j’ai beaucoup à faire !
– Bien, majesté, dit le vieil homme en s’inclinant devant la reine alors que celle-ci se dépêcha de franchir une grande porte en bois qui menée aux escaliers Ouest.
Elle grimpa les marches et après avoir traversée un long couloir aux murs ornés de tableaux représentant sa famille elle ouvrit une porte et entra en la claquant. Rosana était dans son bureau. C’était une grande pièce circulaire, très éclairée par ses nombreuses fenêtres et ses nombreuses bougies. Les tapis accrochés sur les murs et posés sur le sol étaient rouge avec, gravés dessus, les armoiries de la famille royale, et les fenêtres montraient une magnifique vue sur le jardin.
– Achille ! Hurla la reine.
Achille était le scribe de Rosana, c’est un jeune garçon d’une vingtaine d’année, il est très grand et très mince. C’est un garçon très appliqué, doué et obéissant mais souvent dans la lune…
La porte s’ouvrit brusquement, Achille apparut et répondit :
– Vous m’avez demandée madame ?
Achille était en sueur après avoir monté les 184 marches de la tour à toute vitesse pour répondre à l’appelle de la reine. Il portait de longs vêtements multicolores de la tête au pied, de grande savate rouge et verte ainsi qu’un chapeau rouge avec une plume jaune. Il portait également un grand sac en cuir qu’il tenait dans sa main gauche, visiblement très lourd.
– Oui, venez, asseyez-vous là.
Elle l’invita à s’asseoir sur une petite chaise en bois située en face d’elle, juste devant son bureau. Il exécuta l’ordre de la reine et s’assit.
– Prenez une feuille Achille et notez.
Le jeune scribe sortit un grand morceau de parchemin de son sac ainsi qu’une grande plume de paon et se mit à écrire. La reine se mit alors à dicter.
– « Moi, la reine Rosana, organisera, à l’occasion de l’anniversaire de mon sacre il y a 12 ans, le vendredi 16 septembre, un concours de broderie pour les jeunes filles ainsi qu’un tournoi de combat à l’épée pour les jeunes garçons. Une immense fête sera organiser dans la capitale, la citadelle de Doume, mais également partout dans le pays. Concernant les tournois, tous les jeunes du royaume peuvent y participer, les concours sont gratuits et les équipements et matériels seront fournis par le gouvernement près de la fontaine de la plaine ouest de Doume, les concours se dérouleront en ceux même lieu à partir de 10 heures pour les garçons et à partir de 18 heures pour les filles. Mais attention, il n’y a que 100 places pour participer aux tournois, donc inscrivez-vous vite ! Le gagnant du concours garçon gagnera une formation pour devenir soldat avec le meilleur maître d’armes du pays, la gagnante quant à elle gagnera une bourse contenant 3000 Dunis (la monnaie du pays). Les inscriptions se feront dans la place de la capitale à partir d’aujourd’hui même. Deux stands seront dressés, un pour chaque concours. Les inscriptions se termineront le jeudi 15 septembre à minuit ! Bonne chance à toutes et à tous et bon amusement surtout ! » Signée Reine Rosana souveraine du royaume de Lanance et descendante du Roi Dharn.
– Cela est tout, madame ?
– Cela est tout Achille. Vous pouvez dire aux hussards de faire circuler cette lettre dans tout le royaume. J’ai bien dit, dans tout le royaume ! Même le plus petit village, perdu au fin fond de la nature doit connaître l’existence de ces fêtes et de ces tournois !
– Bien madame, j’y cours !
Achille sortit de la pièce et la reine resta seule un moment dans son bureau, elle écrivit son journal et partit manger dans la grande salle au sud du château. Elle descendit seule les 184 marches de la tour et traversa plusieurs autres pièces. Pendant le repas, elle parla de ses projets, de ses envies et débâtit avec ses conseillers et ses invités d’honneur, ainsi que quelques nobles du royaume de tous sujets mais principalement pour organiser la plus belle fête qui soit à doute dans deux semaines.
La grande salle à manger se situe au centre du château, au dernier étage, près des cuisines et des riches et somptueux salons de la reine. La salle mesure au moins 40 mètres de long pour 20 mètres de larges, elle est également très haute, au moins 10 mètres avec une énorme coupole qui surplombe la salle. Cette salle est très éclairée car elle possède de nombreuses fenêtres et des lustres majestueux contenant des centaines de bougies ainsi que de grandes et nombreuses fenêtres. Les quelques blasons et drapeaux donnaient beaucoup de couleurs à cette salle. La grande salle à manger est la salle préférée de la reine. Pas seulement pour les excellents plats que lui concoctaient ses grands cuisiniers mais parce qu’elle lui permettait de s’amuser à ses jeux favoris avec ses dames de cours et aussi d’oublier les guerres et les massacres des peuples dans les pays voisins. Cette salle inspire un bonheur à toutes personnes qui y entre.
La reine avait fini de manger un merveilleux repas et partit se coucher dans sa chambre, accompagnée de plusieurs servantes et quelques valets. Elle aimait qu’on lui prépare une tisane d’herbes fraiches avant d’aller dormir. Cela la réchauffait, même si le début de l’automne était doux en ce moment-là.
Quelques heures après avoir mangée un fabuleux repas, et avant d’aller se coucher, la reine apprit par un conseillé, autre que Léonard, que toutes les affiches du concours avaient étaient terminés.
– Voici le résultat de l’affiche qui va être publiée, dit un valet qui était arrivé en courant devant la reine, bousculant ses servantes qui allaient rentrer dans la chambre.
L’affiche était grande d’au moins trente centimètres de hauteur, pour la moitié de largeur. L’écriture était grande et lisible et on pouvait bien distinguer le symbole royal au sommet ce celle-ci. Cette affiche allait se faire remarquer, c’est certain.
– Oh ! C’est très bien, et très beau ! Félicitation ! Je ne pensais pas que le travail aller être si vite accomplit et si bien fait. Allez donner l’ordre aux hussards d’afficher toutes les annonces dans toutes les plus grandes villes du Royaume.
– Oui, ma reine, répondit le valet qui partit de suite donner l’ordre de la reine aux hussards.
Elle entra dans sa chambre, aussi rouge que son bureau, mit sa chemise de nuit et avant d’aller se coucher dans son grand lit douillé, elle regarda par la fenêtre. Dans les quelques minutes qui suivaient, la reine aperçût par la fenêtre de sa chambre une centaine de hussards qui partaient au galop pour apporter la nouvelle à son peuple. Ensuite, elle partit se coucher, heureuse de la décision qu’elle venait de prendre cet après-midi.

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