La bataille qui opposée les hommes aux Darkos faisait rage dans les plaines du royaume d’Arogon. Les darkos, créatures maléfiques venues d’une contrée lointaine, venaient juste de débarquer dans le royaume pour conquérir les terres des hommes. Mais les humains et leurs alliés : les nains, les elfes, les fées, les centaures et les lutins faisaient face à leurs attaques pour défendre leurs territoires face aux créatures de l’ombre ainsi que leurs alliés : les gobelins, les farfadets et les géants.
Le royaume d’Arogon se situe tout à l’ouest des territoires humains, juste en dessous des îles des elfes, et à l’est de l’île des centaures. La plupart des pays voisins se sont alliés pour défendre leurs terres et leur espèce contre l’attaque des terrifiants darkos menés par leur chef charismatique Onyx.
Les darkos sont des créatures venant du royaume du Darkor, une île située au nord-ouest. C’est l’île la plus isolé de toutes. Elle est assez petite mais c’est ici que les darkos s’y sont installés et se sont développés par la suite. Ces étranges créatures ont des tailles très variables. Ils peuvent mesurer entre un mètre et trois mètres de haut. Ils sont de couleur noir et portent des peaux d’animaux en guise de vêtements. Leur tête est assez petite, ils ont de petits yeux clairs, deux trous en guise de narines et une bouche baveuse avec deux crocs qui dépassent. Les darkos sont généralement minces, ils portent des gants et des bottes en cuir. Ce ne sont pas des créatures très impressionnantes, mais leur force réside surtout dans leur agilité, leur rapidité et par-dessus tout leur nombre. En effet, les darkos sont, après les hommes, les créatures les plus nombreuses sur cette terre.
Mais surtout, ils sont dirigés par leur maître : Onyx, un mage noir surpuissant qui utilise aussi bien les incantations magiques que son épée et qui est l’investigateur de cette bataille sanglante. Il est redouté par tous les êtres vivant de la planète et a le projet de conquérir le monde pour y installer sa terrifiante tyrannie cruelle, violente et maléfique. On ne sait pas à quoi il ressemble. Tous ceux qui l’ont aperçu l’on soit vu dans son armure ou bien ils ont été tués. Néanmoins, beaucoup de représentations de ce dernier ont été faite par tous les autres peuples de la planète.
Les darkos ont débarqués il y a presque deux jours sur les plages du royaume d’Arogon, mais dans leur avancée vers les terres, ils se sont fait attaquer par les humains et leurs alliés. La bataille d’Arogon venait de commençait !

– Colonel Argus ! Colonel Argus… Venez m’aider ! cria un soldat humain en peine devant un ennemi de grande taille.
Le colonel, qui venait juste d’achever un simple soldat darko avec son épée, partit au secours de son camarade qui était en train de se battre contre un capitaine ennemi. Il était grand d’au moins 2 mètres, il portait une armure mais pas de casque. Dans ses grosses mains il tenait une hache énorme. Le soldat humain, allongé devant lui, était très blessé et n’osait pas regarder son ennemi qui aller lui asséner le coup de grâce. Le colonel Argus, sur son cheval, courut vers le monstre, son épée à la main, et le frappa d’un gros coup au crâne. Le démon fut surpris et n’eut pas le temps de réagir. Il décolla de plusieurs mètres, le sang giclant de sa tête. Argus l’avait tué d’un seul coup d’épée en l’attaquant par derrière.
– Merci beaucoup colonel… je me suis vu mourir… vous êtes le meilleur… dit le soldat à terre.
– De rien soldat… mais tâche de faire plus attention la prochaine fois, ce monstre aurait pût te réduire en poussière d’un simple coup de hache.
Puis le colonel Argus repartit sur son cheval combattre d’autres darkos. Il avançait dans les plaines, entre les affrontements sanglants et bruyants des combattants. Il frappait tous ses ennemis sur son passage, à la recherche du plus fort de tous : Onyx.
Plusieurs soldats comme le précédant lui demandèrent de l’aide chaque fois qu’ils se battaient contre un soldat ennemi plus fort qu’eux. La bataille était terrifiante !
Le colonel Argus est le chef de la deuxième brigade d’infanterie du royaume d’Arogon, il est très renommé, à obtenue beaucoup de récompenses grâce à ses victoires de guerres et est redouté par la plupart de ses ennemis mais pas autant qu’Onyx.
La bataille avait maintenant commencée il y à 10 heures exactement, et la nuit commençait à tomber. Argus remarqua qu’aucun des deux adversaires n’avaient pris l’avantage sur l’autres, la bataille ne semblait pas avancer, par contre le nombre de mort lui ne cessait d’augmenter ! Les géants écrasaient tout sur leur passage, une multitude de flèches fusaient dans tous les sens de la part des elfes. Les humains, les nains et les centaures fonçaient sur les Darkos qui faisaient de même. Tandis que les lutins usaient de leurs pièges pour faire chuter leurs ennemis. Dans la plaine, résonnaient les sons des épées qui se claquaient les unes contre les autres, les boucliers qui se cognaient, ainsi que les cris des soldats de tous les peuples. Des cris de hargne, d’espoir, mais aussi de tristesse et de désespoir… La bataille était sanglante et les combattants tombaient un par un sur l’herbe verte de la plaine.
En cherchant Onyx, Argus voyait un nains qui était en train d’achever un ennemi, un elfe en hauteur qui tirait ses flèches et un groupes d’au moins dix centaures qui chargeaient sur un grand soldat pas comme les autres…
Le soldat n’était pas un Darko, il semblait plus habile, plus fort aussi, il ressemblait à un homme sous son armure et sa grande cape noire. La créature faisait plus de deux mètres de haut et portait un casque représentant une tête de mort, des pointes en fer étaient dressées sur son heaume et il tenait fermement dans sa main une grande épée étincelante. Les centaures lui fonçaient dessus, il les repoussa d’un seul coup d’épée, comme si cela était trop facile… Les centaures ensanglantés décollaient du sol et atterrirent quelques mètres plus loin, ils ne se relevèrent pas. C’est à ce moment-là qu’Argus devina qui était cet étrange soldat ennemi. C’était Onyx, le terrible mage noir, le chef du peuple de l’ombre, la terreur du monde ! Dès qu’il vit deux elfes et trois lutins en train de s’attaquer à Onyx, Argus fonça sur lui pour leur venir en aide. Si il réussissait à le tuer, la guerre serait terminée car les darkos n’oserait plus s’attaquer aux autres sans leur maître, ils sont bien trop stupide et trop faible sans lui. Le colonel sur son cheval brun fonçait droit sur son ennemi. Arrivé à la hauteur d’Onyx, il lui donna un grand coup d’épée vers la nuque, comme il l’avait fait juste avant avec le capitaine darko, qu’il esquiva trop facilement, à la grande surprise d’Argus. Onyx sur son cheval, se défendait toujours contre ses adversaires. Un des deux elfes essaya de lui donner un coup d’épée dans le ventre mais le mage noir le repoussa d’un simple coup d’épée dans la tête, l’autre essayait tant bien que mal de le toucher avec ses flèches, mais le terrifiant guerrier esquivait encore une fois trop facilement. Les lutins étaient déjà morts. Argus et le dernier elfe faisaient de leur mieux pour survivre aux puissantes attaques d’Onyx. Argus se défendait mais attaquait aussi ! L’elfe venait de recevoir la lame de son ennemi en plein dans le dos. Le maîtres des ténèbres avait fait une nouvelle victime. Argus était désormais seul. Lui et Onyx s’attaquaient mutuellement mais aucun des deux combattants ne semblaient prendre le dessus l’un sur l’autre, même si le colonel défendait plus qu’il n’attaquait. Onyx frappa un grand coup avec son épée mais l’humain contra son attaque avec la sienne. Suite à cette attaque Argus tenta de lui donner un coup de son épée dans la hanche mais Onyx le stoppa avec sa main. D’autres alliés du colonel humain venaient se joindre de temps à autre à ce combat hargneux, afin de soutenir leur chef, mais ceux-ci moururent à chaque fois, c’était comme si seul Argus pouvait le vaincre…
Onyx possédait deux mains de fer. Ses deux mains légendaires sont incassables et elles possèdent un mystérieux pouvoir… une force surhumaine ! En effet, la légende raconte que celui qui possède les deux mains de fer devient surpuissant et presque immortel tant sa force est grande ! Il y a trois ans, Onyx est partit à la recherche des légendaires mains de fer. Et ce n’est seulement qu’au bout de deux ans de recherche interminable dans les plaines et les forêts, les mers, les déserts et les montagnes, après avoir cherché dans tous les coins de la planète, qu’il a enfin réussi à trouver les deux mains cachées dans un sanctuaire d’une mystérieuse cité sous-marine. Ces deux mains firent de lui un guerrier surpuissant. Ensuite, il retourna en royaume de Darkor. Et après avoir appris à les contrôler et avoir acquis assez de puissance, le terrifiant mage noir composa une armée des plus cruelles qui soit et il partit à la conquête du monde.
Le colonel frappa encore une fois mais en vain… Puis, des nains et des centaures vinrent aider Argus mais ils se firent vite repousser par l’intouchable Onyx bien trop puissant pour eux. Les deux chevaliers se battaient sans relâche et on pouvait lire la haine dans chacun de leurs yeux. C’était un combat de Titan. L’un était vêtu de blanc, l’autre de noir. D’un côté, il y avait le plus fort des humains, bon et plein de courage. De l’autre, se dressait le plus terrible et le plus cruel des guerriers sur cette Terre. Les forces se rééquilibraient. Argus continuait à attaquer, il s’apprêtait à donner un coup de son épée quand Onyx, d’un coup violent, le frappa dans les côtes et le fit tomber de cheval. Argus était à terre, son épée était tombée à plusieurs mètres de lui et le choc, en tombant, l’étourdit légèrement. Son ennemi descendit aussi tôt de son cheval et le souleva en le tenant par le cou avec sa main de fer, comme pour humilier son adversaire juste avant de l’achever. Argus sentit que la fin approchait, il perdait, il n’était plus armé, il était fatigué. L’humain exposé à quinze centimètres du sol terreux des plaines, sentait la main lui brûler le cou. Ils étaient maintenant les yeux dans les yeux.
– Tu ne peux rien contre moi minable ! Ce n’est pas un petit humain comme toi qui peut me vaincre, personne ne le peut ! cria Onyx d’un ton triomphant.
– Bien sûr que je le peux… il suffit… de trouvé le point faible de l’ennemi… répondit courageusement Argus d’une voix étranglée.
Onyx le regarda d’un regard sarcastique et laissa éclater un rire diabolique comme pour montrer qu’il ne possédait aucun point faible.
– … et moi… je l’ai trouvé ! dit Argus vaillamment d’une voix étranglée.
Onyx le regarda d’un air terrifié et interrogatoire… comme s’il venait de comprendre que son invincibilité n’était pas véritable.
Et d’un coup Argus, sortit un grand couteau de sa ceinture et trancha le poignet d’Onyx qui lui tenait le cou. Argus tomba par terre ainsi que la main de fer d’Onyx, il reprit sa respiration et lâcha son couteau. Onyx hurla d’un cri grave et étranglé, il se tenait le poignet ensanglanté, la main perdue avait roulée en bas de la colline. Tous les guerriers se tournèrent vers la créature qui criait et la majorité arrêtaient de se battre pendant un laps de temps qui dura quelques secondes. Argus se redressa difficilement pour aller ramasser son couteau et profiter de l’état de son ennemi pour le tuer et mettre fin à cette guerre. Mais au moment de se relever, Onyx prit son épée sur le sol et enfonça sa lame dans le ventre de son adversaire ! Onyx l’avait tué. Une seconde d’inattention avait suffi. Les deux combattants se regardaient une dernière fois et le colonel s’écroula par terre. Onyx retira sa lame du corps d’Argus et avant que les autres humains, elfes, nains, centaures, fée ou lutins ne viennent le tuer en se ruant vers lui, il remonta sur son cheval et partit à une vitesse ahurissante, suivi de ses soldats apeurés. Les alliés poursuivaient Onyx et ses fidèles afin de venger leur héros mort au combat et de tuer ce lâche qui était en train de s’enfuir, le sang continuant de couler de son poignet… Certains combattants, darkos et alliés se battaient encore. Mais ils étaient perdus, la bataille touchait à sa fin. Peu après, Onyx réussit à échapper aux poursuites ennemies et à prendre un de ses navires. Il partit en direction du Darkor après avoir perdu cette bataille, néanmoins il jura qu’il reviendrait se venger.
La bataille se finissait dans les plaines. Plus tard, les derniers Darkos fuyaient vers la mer avec les quelques navires qu’il resté et les peuples libérateur criaient leur joie en levant les bras et en jetant leurs armes. Les alliés avaient vaincu Onyx le maléfique, il l’avait fait fuir et avait gagné la bataille d’Arogon, même s’ils ne l’avaient pas tout à fait tué. L’atmosphère se calma, les peuples se félicitèrent, s’échangèrent quelques mots, s’écroulèrent d’épuisement sur le sol, d’autres faisaient la fête, d’autres priaient, d’autres ramassèrent les corps, d’autres les enterrés, d’autres se soignèrent, d’autres encore retournèrent directement dans leur pays et chez leur famille afin de leur annoncer la bonne nouvelle. Plus tard encore, les soldats blessés furent emmenés à l’hôpital d’Harrès et ont ramassé toujours les centaines de milliers de corps qui gisaient sur le sol.
– Eh ! Vous là-bas ! Venez m’aider à enterrer les corps ! cria à des soldats un lieutenant qui été en train de soulever le corps d’Argus.
Mais un général courra vers le lieutenant en criant :
– Non ! Pas celui-là ! Ce corps, c’est celui du colonel Argus, celui qui a fait fuir Onyx ! Vous et moi allons le porter dans la charrue là-bas, le corps de ce héros de guerre sera enterré dans la capitale. Je m’en occupe personnellement.
Ils prirent le corps, l’enveloppèrent, le déposèrent soigneusement sur la charrue et celle-ci partit vers la citadelle d’Harrès, la capitale du royaume d’Arogon. Dans les plaines, des morts gisaient de partout, c’était un paysage sombre, cruel, mort…

Plus tard, dans le château de « Darkdreams », le domaine d’Onyx en Darkor, Onyx est en rage après sa défaite face aux humains et leurs alliés.
– Crik ! Pool ! Venez ici !
Deux Darkos arrivèrent :
– Oui mon seigneur ? dirent les deux démons.
Onyx, sur son trône, suait, il venait de réaliser qu’il avait oublié sa main sur le champ de bataille !
– Vous allez me chercher ma main de fer qui est restée dans les plaines du royaume d’Arogon ! Dépêchez-vous avant que quelqu’un d’autre ne la prenne ! Vite ! ordonna-til littéralement paniqué.
– Bien maître, répondirent les deux gardes.
Les deux démons sortirent en hâte du château avec leurs chevaux et partirent ensuite sur un navire pour retourner dans les plaines d’Arogon. Onyx, nerveux, attendait dans son grand château le retour de ses hommes.
Le château est situé au centre du Darkor, entre deux volcans éteins et un lac de lave devant celui-ci. Il est très grand et ses pierres sont sombres. Onyx y vit avec ses plus fidèles sujets. Il siège dans une grande salle presque vide dans laquelle règne un bleue sombre et glacial, au centre se trouve une table rectangulaire en bois sur laquelle repose plusieurs types d’objet, d’armes ou encore de potions maléfiques. Au bout de la salle se trouve un grand trône argenté orné de pierres précieuses sombres, les plus belles du royaume sur lequel le chef des Darkos attend impatiemment. Et sur les deux côtés du trône se trouvent deux grandes fenêtres dans lesquelles on peut observer les terrifiants volcans du Darkor crachant du feu nuit et jour. Par-delà les volcans, on peut apercevoir des milliers de maisonnette de bois, des tentes, des tours, etc… appartement au peuple darko.
Onyx attendait toujours, les deux démons ne revenaient pas… Il faisait les cent pas autour de la grande table de bois et ne pensait même plus à soigner sa blessure. « La bataille vient juste de se finir, je suis certain qu’elle est encore là » se disait-il, « Personne n’aurait pu la prendre, mes hommes sont les meilleurs… je suis certain qu’ils vont me la rapporter » pensa-t-il pour se rassurer et en se maudissant de l’avoir oublié. Pire que d’avoir perdu la bataille, il regrettait amèrement cette immense bêtise de sa part. Il tourna autour de sa table pendant plusieurs heures, sa main de fer gauche formant un point serré, et son poignet droit entouré d’un grand tissu blanc qui laissait apparaitre quelque tâches de sang. Il ne mangeait rien, ne buvait rien, il se sentait vide, faible sans cette seconde main. Parfois même, il s’énervait en frappant d’un gros coup de poing sur la table et criait dans la grande salle qui raisonnait d’échos terrifiants.
Trois heures plus tard, quelqu’un frappa à la porte de la salle du trône.
– Quesque c’est ? ragea Onyx impatient. Il se leva.
– Crik et Pool, répondirent les deux envoyés d’une petite voix derrière l’immense porte en bois.
– Quesque vous attendez ? Entrez imbéciles !
Ils entrèrent discrètement, ils avaient l’air d’avoir peur.
Onyx leur demanda de s’approcher jusqu’au trône. Les deux démons s’approchèrent lentement et tête basses.
– Et bien ? Parlez ! Quesque vous avez vu là-bas ? Ma seconde main de fer !? Où est-elle ? Répondez-vous deux ! cria-t-il en suant de toute part et en tremblant des mains.
Onyx n’aimait pas du tout le comportement de ses sujet et était de plus en plus angoissé et en colère.
– Et bien… il se trouve … qu’elle… a … comment dire…disparue.
– QUOI !?? Mais c’est impossible !!! hurla Onyx enragé.
– Si… répondirent navrés et en tremblant les deux darkos.
Suite à cette nouvelle, Onyx se leva, sortit son épée de son fourreau et plus rapidement que jamais il trancha la gorge aux deux darkos juste devant lui. Les têtes décolèrent et les corps s’écroulèrent sur le sol froid de la salle devant le trône.
– Bande d’incapable. Il faut donc que je la cherche moi-même. Si quelqu’un la trouve et s’en sert contre moi … je ne serai pas sûr de le vaincre. C’est là ma seule et unique faiblesse.
Sur ces mots, il sortit du château à toute vitesse, pris son cheval et galopa dans les roches volcaniques du Darkor jusqu’au port de l’est. Là, il prit rapidement un navire avec plusieurs de ses fidèles chevaliers Darkos, les plus compétant cette fois ci, et quitta le pays faisant route vers les terres des humains à la recherche de sa précieuse main…

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