— Allez, Alex ! insiste Matt. Tu vas y arriver.
— Ouais, vas-y Alex, enchaîne Jen.
— Courage, tu peux le faire, continuez-vous, pris par l’ambiance.

Alex se recroqueville devant vos encouragements et le poids de vos attentes. Il résiste très mal à la pression. Malgré tout, il cherche de toutes ses forces.

Les deux chiens restent impassibles. Le rouge n’ouvre plus la gueule et semble attendre sans s’impatienter que vous fassiez quelque chose. Vous constatez que le couloir par lequel vous êtes venu s’est refermé. Un mur de pierre uni remplace l’ouverture qui mène au labyrinthe de miroirs.

Alex se redresse d’un coup, le doigt levé et la bouche ouverte. Mais il ne dit rien.
— Qu’est-ce qu’il y a ? s’impatiente Matt. Tu as trouvé ? Dis, tu as trouvé ?
— La ferme, Matt, rétorque son ami avec une autorité que vous ne lui connaissiez pas. Je Pense.

Pendant qu’Alex Pense, Matt va bouder auprès des statues et s’amuse avec elles, comme si c’étaient les gardes londoniens impassibles de Buckingham. À défaut d’être constructif, c’est divertissant et vous occupe le temps qu’Alex ait la sainte révélation.
— Garde rouge, déclame-t-il. Si je demande au garde bleu quelle porte mène à la sortie, laquelle me désignera-t-il ?

Jen s’approche de vous avec une mine conspiratrice.
— Tu as compris sa question ?
— Que dalle, avouez-vous.

Le garde rouge sourit et répond.
— La porte bleue.
— OK, prenons la rouge, décrète Alex.
— Tu es sûr que… commencez-vous.
— Tu veux que je t’explique ?
— Euh… non, merci.
— Alors, allons-y !

Pendant que Matt susurre perfidement qu’Alex a peut-être pris la grosse tête, vous contournez le garde rouge et ouvrez sa porte.

Rendez-vous au 56 pour découvrir si Alex a raison d’être si confiant.

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