Vous choisissez d’aller voir le labrador endormi. Il s’éveille quand vous vous approchez et vous regarde d’un air placide. Il reste affalé sur son coussin, sans grogner à votre approche.

Vous faites encore un pas et il se dresse sur ses pattes. Il avance pas à pas, toujours sans aucun signe d’agressivité à votre égard. Instinctivement, vous tendez la main devant vous, paume ouverte, afin de montrer à l’animal que vous ne lui voulez aucun mal. Il renifle votre paume offerte et semble satisfait de ne sentir aucune arme.

Vous passez la main sur son flanc et commencez à le flatter, tandis qu’il se colle à vous pour solliciter encore plus de caresses en remuant la queue.
— Tu as la cote, chef, approuve Matt.
— Tu es un bon chien, toi, confirmez-vous à l’intention du labrador.
— Merci, répond le canidé.

Votre main s’immobilise au son de la voix grave de l’animal. Vous vous demandez un instant pourquoi vous êtes encore surpris de ce genre de situation après tout ce que vous avez déjà vu. Vous vous accroupissez auprès de lui et lui flattez la tête, puisant un profond réconfort dans cette étreinte.

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