Deux nouveaux né embrochés -tige de métal aux bouts pointus- ; par le chemin ; anus-bouche. Les nouveaux nés si pâles avec le sang -beau contraste ; rien de plus magnifique que le rouge-blanc. On asperge les deux nouveaux nés avec de l’essence & puis le feu ; flambés.
Un jongleur-noir-donc-esclave se met à valdinguer la tige ; rayons de flammes & étoiles dans les yeux du peuple demandeur ; hourra & bravo du peuple demandeur. Les deux morceaux deviennent -très- vite noirâtres ; il faut les changer.
Dans la foule -compact- ; les femmes brandissent des gosses à bout de bras.
Sur la scène ; un demandeur demande des gosses de rechange qu’un juge inspecte & qui pointe les élus ; les mères les balancent sur la scène & deux plocks sonores.
On retire les bouts cramés & on lubrifie la tige, alors que les rejetons pleurnichards gigotent comme de petites larves. Le jongleur-noir-donc-esclave met la tige à la verticale. On porte le premier gosse & un élan & on l’embroche ; hourra & bravo du peuple demandeur. Puis idem pour l’autre.
Les deux ont quelques mouvements après s’être pris la tige dans le rectum ; ça ne dure qu’un instant, mais c’est le moment que le peuple demandeur préfère.
Après les nouveaux nés, viennent les adolescents ; 3 de chaque sexe, enchainés les uns aux autres & nus ; ils grelottent. Les sexes des jeunes hommes sont rétractés. Les tétons des jeunes filles ; pointant & durs. Ils sont tous & toutes vierges.
On les aligne & les frappe ; pour les attendrir. Jambes écartées ; jolis sexes adolescents que voilà ; pas encore murs. Puis on forma trois couples ; garçon-fille, fille-fille & garçon-garçon.
« Qu’ils forniquent ! » hurle le peuple demandeur, « Qu’ils baisent, qu’ils baisent devant nos yeux éblouis ! »
Les jeunes se débrouillent comme des manches ; « Remboursez ! » hurle le peuple demandeur. Alors -comme toujours- on appelle le baiseur-noir-donc-esclave ; il s’occupe des adolescentes ; le sang du déflorage servant de lubrifiant au gros sexe noir -le sang est le plus naturel des lubrifiant. L’esclave garde le meilleur pour la fin ; les jeunes éphèbes & leur prostate si délicate au toucher.
L’esclave sodomisa -juste ce qu’il fallait- ; pour que les sexes des garçons soient dressés. En rage les gamins se jettent sur les gamines ; évanouies par la douleur & gisant sur la scène ; hourra & bravo du peuple demandeur. I minute plus tard ; éjaculations synchronisées des 3 adolescents. On ne les laisse pas rebondir ; on tranche les chibres & -puis- comme ça, on excise les jeunes filles. Suivant ; le peuple demandeur en veut -toujours- plus.
On apporte un païen ; qu’on découpe en -fines- tranches à grands coups de tronçonneuse, on pend quarante voleurs ; qui défèquent & éjaculent, donnant à l’odeur de sang & de sueur & de pisse, un zeste de merde & de foutre -très loin de dégoutter le peuple demandeur-, on coupe des têtes, on règle les comptes à un petit nombre de sorcières & de possédés, on torture un pêcheur ou deux, on brûle des ennemis de La Nation-&-Cie, on éventre des femmes enceintes ; pour jouer avec les fœtus, on tue les pêcheurs torturés plus tôt ; on ne peut pas faire autrement, on brûla -encore- des écrivains jugés pour blasphèmes ; on alimente le feu avec les livres de l’auteur qu’on brûle ; ironiquement hilarant (il y a même un écrivain qui trouve ça drôle), on lobotomise les malades mentaux du village, puis les vieillards ; toutes personnes jugées inutiles pour La Nation-&-Cie, qu’on balance dans un fossé où on les enterre vivants, on tente de refaire les jongleries des nouveaux nés flambant, mais voilà ; toutes les femmes jettent leurs gosses sur la scène, en hurlant ; « Piétinez-les bande d’incapables ! », & on le fait ; un par un, on saute à pieds joints sur les gosses ; scroup scroup fait l’écrasement de nouveaux nés en série. On jette les restes de tout ça sur le peuple demandeur & il se nourrit avec, il se met nu & se lave avec, il fornique avec. & puis la sonnerie du couvre-feu se met à sonner ; fin de ça. Le peuple demandeur rentre chez lui.
On lave, en pensant qu’il faudra recommencer ; jusqu’au jour où le peuple demandeur se moquera du couvre-feu & tout cela deviendra un flot continue & infini.
Parmi la fange ; un truc qui bouge & un vagissement.

33