Bernard Tully rentrait chez lui après une dure journée de travail. Il faisait partie d’une compagnie d’assurance.
L’homme portait un costume sur mesure, il avait été malade pendant plusieurs jours lorsqu’on lui avait annoncé son prix.
Bernard sortit de sa voiture, il l’avait garé au pied de l’immeuble dans lequel il habitait.
Il admira le couché de soleil pendant quelque seconde puis, entra pour entamer la centaine de marche qui l’attendait. L’ascenseur étant en panne
Arrivé au sixième et dernier étage, il traversa un couloir mal éclairé pour arriver à son appartement.
Lorsqu’il tourna la clef dans la serrure, son voisin sortit sur le palier et se mit à rire.
– « Qu’est-ce que tu m’as encore préparé ? » demanda Bernard.
Son voisin avait un double des clés de son appartement et lui, de celui de son voisin. Ils étaient ami depuis longtemps et s’amusait ainsi à se faire mutuellement des blagues.
– « Tu verras. »
Bernard entra chez lui et ne vit rien à première vue.
Son voisin, Aiden Blake, était maintenant à l’entrée de l’appartement de Bernard.
– « Blague, blague où es-tu ? »
Il regarda sur son balcon et vit deux mannequins déguiser en monstre.
– « Tu me l’as déjà faites celle-là. »
– « Quoi ? » demanda Aiden visiblement étonné.
Bernard se tourna vers lui.
– « Oui, les monstres sur le balcon. »
– « Mais, de quoi parles-tu ? »
– « Je te parles d’eux. » dit Bernard en se tournant vers le balcon. Mais ils n’y avaient plus personne.
– « Bon ok, dis à tes copains d’arrêter, je suis fatigué. »
– « Mais, Bernard, je te jure qu’il n’y a personne de plus que toi et moi. »
– « Alors s’était quoi sur le balcon ? »
– « Ecoute visiblement, tu es bien fatigué. J’ai mis un faux serpent dans ton fauteuil. »
Aiden se dirigea vers la sortie.
– « A demain.»
– « Ouais. »
Bernard avait bien vu deux personnes déguisées sur le balcon. Il s’en approcha.
Lorsqu’il arriva à la porte vitré menant au balcon, il tenta de l’ouvrir. Celle-ci était fermée par un verrou.
Il l’ouvrit et sentit un grand vent froid s’abattre à l’intérieur.
Bernard ne s’en était pas rendu compte plutôt mais, il faisait vraiment très chaud dans son appartement.
Il décida de laisser la porte du balcon ouverte.
L’appartement était très calme, à part bien sur le bruit de la circulation, ce n’était pas normale.
Il avait deux horloge et n’entendait aucun son, où était passées leurs bruits traditionnel.
Il s’approcha de la plus proche, tendit la main pour la prendre mais, avant de l’atteindre, elle tomba par terre.
– « Bon dieu de merde ! »
Il n’en revenait pas, lui, Bernard Tully, venait de jurer.
Il ne l’avait jamais fait, du moins pas qu’il se rappel.
Il faut croire qu’aujourd’hui, il était très fatigué et de mauvais humeur.
De l’autre côté de l’appartement, un autre objet tomba. Que se passait-il ?
Bernard alla voire. Sa deuxième horloge venait de tomber.
Il la ramassa et la télévision s’alluma.
Y avait-il des fantômes chez lui ? Non, s’était sans doute Aiden qui s’amusait.
Bernard passa devant le fauteuil et éteignit le téléviseur.
Il se retourna et aperçu un serpent dans le canapé.
La peur s’empara de lui puis, il se souvint que s’était la blague de son voisin.
Bernard n’aurait jamais dû lui dire qu’il souffrait d’ophiophobie.
Il le prit en main en se disant, pour se rassurer, s’est un faux ne l’oublie pas.
Il était très long : un mètre cinquante a vu d’œil.
Bernard décida de la jeter du balcon. Plus vite il en serait débarrassé, plus vite il serait tranquille.
Arriver sur le balcon, son pire cauchemar commença.
Le serpent devint vivant et s’enroula à une vitesse incroyable autour du cou de Bernard. Celui-ci se débâtit mais, le serpent était comme attiré magnétiquement par quelque chose d’invisible au-dessus du vide.
Bernard Tully tomba du balcon vers une mort certaine.

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