Il était neuf heures et on était mercredi.
Marine regardait la télévision. Une émission sur les coiffeurs y passait. Celle-ci la rendait plus triste qu’autre chose et elle décida d’éteindre sa télé.
– « Qu’est-ce que je peux faire ? » se demanda-t-elle à voix haute.
« Tu pourrais organiser une fête. » La voix. Marine se boucha les oreilles de ses mains.
– « Non ! » cria-t-elle.
Comment pouvait-elle oublier cette voix, celle qui lui avait fait perdre son travail. Mais, une fête, ce n’était pas une mauvaise idée. Il fallait qu’elle se change les idées, et c’était la meilleure chose à faire.
« Oui, invite tous tes amis et les membres de ta famille. »
La voix avait raison. Et ce ne sera pas difficile, il y avait si peu de personne à inviter.

Par chance, tout le monde était disponible au soir et Marine fit quelque course.
Vers dix-huit heures, les premiers invités arrivèrent.
Marine les accueillit. Il s’agissait de Rosine et Chris Balton.
Marine les connaissait depuis tout petit. Ils s’étaient tous deux marier quelque semaine au pare-avant et Rosine portait fièrement le nom de son mari.
Marine les accompagna tous deux au salon.
Le second arrivé fut Bernard Tully. Une connaissance de longue date également.
En y pensent, tous les amis de Marine et elle-même se connaissaient depuis très longtemps.
Marine accompagna Bernard chez Rosine et Chris.
Une dizaine de minute s’écoulèrent avant l’arrivée des autres invités.
Le premier fut Gaston Depris. La seconde Delphine Delcix et pour finir, l’oncle de Marine, Tom Delouise.
Tom était le frère de sa mère et s’était le dernier membre de la famille qui lui restait.
La fête se passa plutôt bien, seul Marine était distante.
Lorsque Bernard, grand comique, disait une blague ; elle était la seul à ne pas rire. Son oncle l’avait sûrement remarqué car lorsque vint l’heure d’aller chercher le dessert, il vint la rejoindre dans la cuisine.
– « Marine, ma petite, qu’est-ce qui-t-arrive ? » lui demanda-t-il.
– « De quoi parles-tu ? »
– « De quoi je parles ? Mais de toi, de ce qui se passe dans ta tête. Tu as perdu ton travail il y a deux jours et tu organise une fête. »
– « Je vais bien si c’est ce qui t’inquiète. »
L’oncle Tom ne lâcha pas le morceau si facilement.
– « Non, tu ne vas pas bien. Tout le monde le voit. Tu es toujours d’excellente humeur et là, tu ne ris pas, tu ne dis presque rien. »
Elle ne répliqua pas mais, des larmes coulèrent le long de ses joues.
– « allez, vient là. » dit son oncle en la prenant dans ses bras.
Marine se mit à pleurer de plus belle. Son oncle prit un tabouret et la fit s’assoir.
– « Je vais leur dire que la fête est finit, que tu ne te sens pas bien. » dit Tom avant de se diriger vers la salle à manger.
Marine continua à pleurer et elle se demandait pourquoi avoir organisé une fête dans un moment pareille.
Cinq minutes plus tard, son oncle revint dans la cuisine. Marine s’était un peu calmée.
– « Veux-tu que je reste pour la nuit ? » lui demanda son oncle.
– « Non, ça va aller. »
Elle se leva et le pris dans ses bras.
– « Merci. » dit-elle.
Marine raccompagna son oncle jusqu’à la porte d’entrer où ils se souhaitèrent une bonne nuit.
Marine était très fatiguée. Alors, après avoir fermé la porte à double tours, elle alla directement enfiler son pyjama.
Avant de se coucher, elle regarda par la fenêtre de sa chambre pour s’assurer que l’homme n’était pas là. Personne en vue.
Elle grimpa dans son lit et essaya de dormir.
Une voix venant de sa tête lui répétait un mot sans arrêt :
« Tuer »

Marine s’était lever le lendemain à cause de coups donnés sur sa porte d’entrer. Elle alla ouvrir et y découvrit deux policiers.
– « Mademoiselle Cartage ? »
– « Oui ? » demanda-t-elle interloquer.
– « Nous avons une mauvaise nouvelle, il y a eu plusieurs terrible accident cette nuit. Beaucoup de personne sont décédées. »
– « Quoi ? »demanda Marine sans bien comprendre.
– « Toute ces personnes avait écrit votre nom avec leur sang. Vous les connaissez sûrement ; Rosine et Chris Balton, Bernard Tully, Gaston Depris, Delphine Delcix et Tom Delouise. »
Abasourdit, elle tomba à genoux.

Elle se réveilla en sueur. Elle était paniquée mais, elle se calma très vite. Ce n’était qu’un rêve. Mais un rêve qui lui paraissait très réel.

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