On sonna à la porte d’entrer.
Marine se leva du fauteuil dans lequel elle était assise et alla ouvrir.
Deux policiers se tenaient sur le seuil.
– « Bonjour, mademoiselle Cartage ? » demanda l’un des deux.
– « Oui. »
– « Vous savez probablement pourquoi nous sommes là ? »
– « Rosine et Chris. »
– « Oui, pouvons-nous entrée ? »
– « Ho, oui, bien sûr. »
Marine emmena les deux policiers dans le salon. Ils prirent place dans un fauteuil.
– « Mademoiselle, je sais que vous n’êtes pas très bien et qu’en plus vous avez à affronter deux pertes chères. Nous ne serons donc pas longs. Si vous ne vous sentez pas bien, dites-le nous. »
– « Oui, d’accord. »
– « Votre oncle m’a dit que vous vous connaissiez depuis longtemps. »
– « Oui. »
– « Il y a quelque jours, lors de la soirée que vous avez donnée, avez-vous remarqué quelque chose de changé dans leur comportement ? »
– « Non, il m’avait l’air normale. »
Le policier qui n’avait encore rien dit nota quelques mots dans un carnet.
– « S’entendaient-ils bien, tous les deux ? »
– « Ils était très heureux, ils venaient de se marier. »
– « Avaient-ils des ennemis ou quelqu’un qui leur voulait du mal. »
– « Non, ils étaient très gentille. »
Depuis le début de la conversation, Marine avait retenu ses larmes. Mais là, elle ne réussit plus et éclat en sanglot.
– « Mademoiselle, ne vous en faites pas, nous avons terminé. Merci de votre aide. »
Les deux policiers se levèrent simultanément.
– « Monsieur, vous pensez que c’est un meurtre ? »
– « Non, tous nous ramènent dans la thèse de mort accidentel. »
Marine les raccompagna vers la sortie.
– « Reposez-vous et toute nos condoléance mademoiselle. »

Marine retourna s’assoir au salon. Les larmes n’en finissaient pas de couler le long de ses joues, lui donnant un gout salée dans la bouche.
Depuis quand sa vie avait-elle déraper ? Elle le savait au fond-elle mais, s’était difficile d’y croire. C’était depuis qu’elle avait acheté le miroir.
Elle se leva et se dirigea vers le miroir. Celui-ci lui refléta son visage. Sur le cotée gauche de sa tête, se trouvait une mèche de cheveux blanc. Mais ce n’était pas le plus bizarre. Autour du reflet de sa tête, il n’y avait que du noir. Aucun autre reflet. Ni son cou, ni ses épaules, ni son salon.
Marine prit peur et ses larmes cessèrent net.
Quelque chose n’allait pas avec ce miroir, elle en était sûre.
La jeune femme descendit précipitamment à la cave et prit un gros marteau dans les outils de son père.
Elle remonta vite les marches et alla d’un pas déterminée dans le salon, vers le miroir.
« Que fais-tu ? »
La voix, elle était encore là et Marine l’avait une nouvelle fois oubliée. Elle s’emblait provenir de sa tête mais, était-ce bien le cas ?
« Arrête. »
Marine s’arrêta. Elle avait envie de rester comme ça, sans bouger.
Mais, elle désirait encore plus détruire le miroir. Elle lutta pour avancer et réussi.
« Ce n’est pas possible ! » hurla la voix.
Marine abattit le marteau sur le miroir mais, celui-ci n’avait pas le moindre coup.
« Lâche ce marteau ! »
Marine était désespérée et n’eut plus le courage de lutter contre la voix. Le marteau tomba sur le sol.
« Vas-t-assoir ! »
Marine obéit.
« Ecoute bien, lorsque tu oublieras que je t’ai parlé, tu oublieras aussi pourquoi tu as pris ce marteau. »
Et aussitôt dit, aussitôt fait.
Marine oublia tout ce qui devait l’être.
Elle repensa à ses amis décédés et se remit à pleurer.
Marine, voulant trouvez quelque chose pour se distraire, se leva et fit le tour du salon. Arrivée devant le miroir, elle aperçut le marteau.
La jeune femme se souvenait avoir été le chercher mais, pas pourquoi. Elle ne se tracassa pas trop et alla le rangé à la cave.
Elle s’en souviendrait bien plus tard.

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