Gaston Depris était allé chercher sa nouvelle voiture. Elle était bien mieux que la précédente. Beaucoup plus d’option et il avait enfin son GPS intégré au tableau de bord. Il rêvait d’en avoir un.
Sa voiture précédente était un vieux machin qu’il avait acheté en occasion quelques années plutôt. Du jour au lendemain, elle ne voulut plus démarrer.
Gaston gara la voiture devant chez lui et en sortit fou de joie ; il n’avait jamais conduit de voiture aussi maniable. Il l’adorait tellement qu’il avait roulé toute l’après-midi. Il était rentré car il fessait désormais nuit.
Grace à l’éclairage de la rue, il put contempler un peu sa nouvelle voiture avant de rentrer chez lui.
Lorsqu’il passa la porte d’entrer, il sut que quelque chose n’allait pas. Une odeur bizarre flottait dans l’air. Gaston n’arrivait pas à trouver ce que s’était ; tous ce qu’il savait, s’était qu’il l’avait déjà sentit.
L’homme décida de trouver d’où provenait l’odeur.
Il entra dans la cuisine, alluma la lumière et vit, près de sa cuisinière, de l’air trouble qui dansait.
Oh, non. Du gaz.
C’était ça l’odeur.
Il jeta son trousseau de clef, qu’il avait jusque-là tenue en mains, sur la table de cuisine.
Gaston ouvrit en suite une porte d’armoire de sa cuisine équipé et vit du gaz s’échapper de l’ouverture de sa bonbonne de gaz.
Il était paniqué ; il ne savait pas quoi faire.
– « Calme-toi, reprend ton calme. » se dit-il à voix haute.
Il réussit à se calmer et à reprendre ses esprits. Il devait appeler les secours.
Il voulut prendre son portable mais, se rendit compte qu’il l’avait oublié dans la voiture.
– « La ligne fixe ! » s’écria-t-il.
Gaston se dirigea vers le téléphone. Celui-ci était dans le couloir.
Gaston le décrocha mais, n’eut aucune tonalité.
– « Saleté de téléphone ! » cria-t-il en le jetant à travers le couloir.
Il devait sortir chercher son Gsm. L’homme ne fit pas deux pas que la lumière s’éteignit.
Il réussit n’ai en moins à sortir et à atteindre sa voiture. Il essaya de l’ouvrir, mais il l’avait fermé à clef.
– « Merde, non ! »
Ses clefs étaient dans la cuisine.
Gaston se dirigea vers la porte d’entrée et, à mi-chemin, s’arrêta net.
Il lui avait semblé avoir vu une ombre passer à une de ses fenêtres. Mais avec le peu de lumière, il n’en était pas sûr.
Gaston se précipita chez lui
– « Est-ce qu’il y a quelqu’un ? »cria-t-il.
Aucune réponse. Sans doute qu’il n’y avait personne.
Gaston devait désormais aller dans sa cuisine chercher ses clefs.
Toute la maison étant plongé dans le noir total, il progressa en longeant les murs.
Avant d’arriver dans la cuisine, il fit tomber un cadre-photo et se heurta la cuisse à une commode. Il jura les deux fois.
Lorsqu’il arriva dans la cuisine, il chercha à tâtons ses clefs sur la table. Il lui sembla faire toute la table sans mettre les mains dessus.
– « Bon sang, où elles sont ? »
Contre toute attente, une voix grave, on aurait dit démoniaque, lui répondit.
– « Je les ai prises. »
Pris de panique, Gaston se recula et vint heurter la cuisine équipée.
– « Qui est là ? » cria-t-il.
– « Ce que je suis ne te regarde pas, tout ce que tu as à savoir, s’est que je vais créer ta mort. »
– « Mais qui êtes-vous bon sang ? »
– « Je suis ta faucheuse. »
– « Pourquoi fêtes vous ça ? »
– « Pour la détruire mentalement. »
– « Qui ? »
La voix ne dit plus rien.
– « Qui ? » hurla Gaston.
Un grondement de chien féroce se fit entendre.
Gaston était paniqué. Il lui fallait de la lumière.
Il ouvrit un tiroir de sa cuisine, chercha quelque chose et trouva ce qui pourrait être une boite d’allumette.
Il fit glisser ses doigts dessus. Il ne s’était pas trompé.
L’homme ouvrit la boite, prit une allumette et, oubliant que la maison était rempli de gaze, la gratta.

142