Un soir alors que Sivael n’est pas là, je sors pour aller dans un bal populaire. J’ai besoin de prendre l’air, et de me ressourcer un peu. Je met ma magnifique robe rouge, puis je marche. Il y a un bal au centre de la ville. Un bal sous les étoiles comme on les appelle ici. Je sens le vent me bercer mes cheveux bleus et longs. Malgré l’automne, je n’ai pas froid. Le froid m’angoisse plus. J’arrive sur la place après quinze minutes de marches. La musique apparait, elle se mélange avec les bruits de la ville presque éteinte. Les premières étoiles scintillent dans le ciel obscur ! Je tourne la tête, je vois les musiciens au milieu des danseurs. La mélodie m’attire, et je l’écoute. Mon esprit s’envole dans le ciel comme un oiseaux. Vu du ciel, c’est magnifique de voir les danseurs en rond tels des rosaces dans les dessins. Il y a du vert, du rouge, du bleu, du turquoise, du bordeaux… Il y a toutes les couleurs, c’est splendide ! J’entre dans le cercle, et je commence la chorégraphie. C’est simple ! Tout le monde va au milieu en cercle cela deux fois, puis nous les filles on va au milieu, et les garçons ensuite. Ensuite on doit tourner tout en patinant en duo. On me le dit toujours, mais je ne sais pas quoi faire. On fait tous des mouvement au fil de la musique. J’entends le refrain qui résonne dans les ruelles de la ville.

Y’a bien qu’je fais l’amour et mon p’tit coeur m’emmène.
Y’a dix ans qu’je fais l’amour mon p’tit coeur m’emmène.
Y’a bien dix ans qu’je fais l’amour mon p’tit coeur m’emmène toujours…

Quand la musique se termine, je m’assois près de la fontaine. Et j’écoute la musique c’est repartit pour un autre tour. Cela me berce, mon esprit s’évade. C’est splendide ! La soirée n’est pas trop froid, c’est super ! Mais je commence à fermer l’œil comme si je perdais connaissance. Tout à coup j’ai du mal a respirer. Je m’évanouis, mais j’arrive voir des images floues. La tenue rouge des secours domine mon champ visuel. C’est comme un rêve, je ne peux pas parler non plus. Petit a petit je commence à voir de plus en plus de noir. Avant que l’obscurité ne prenne le dessus, j’entendis une dernier voix…
– Il faut l’amener a l’hôpital, on va la perdre…

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