RETOUR À LA NORMALE

Je suis captivée par cette histoire. Le Souffleur des Mers a réussit à faire fuir Sivael pendant cinq cent ans. Il faut faire pareil maintenant mais sans l’épargner
– On a qu’a contacté le Souffleur des Mers pour qu’il nous aide ? Proposai-je.
– Non, Sophie. Je ne sais pas où il est. Il est sans doute mort depuis longtemps, comme ce n’est pas un elfe.
– Comme c’est dommage…
– Sivael est revenu, c’est Kyle qui l’a vu vers le 5 juin.
– Oui, exactement.

Je sors de la maison, je vais la protéger contre les vampires. Les filles sont à la maison en train de se reposer je les comprends très bien, moi aussi je suis fatigué, mais il faut se défendre.
Je guette tout autour de la maison. Quelques minutes plus tard un inconnu arrive…
Il a l’air d’un adolescent.
– Que me voulez-vous ?
– Je veux récupérer mon amulette, crie-t-il comme s’il était en colère.
Il commence à m’attaquer, j’esquive tous ses coups, puis je le repousse.
– Tu es plus fort que tu as l’air, ricane l’inconnu.
– Qui es-tu au juste !
– Qui suis-je ? Ben le propriétaire de l’amulette, je suis Sivael, le grand Vampire…
– Je croyais que tu ne devais plus revenir.
– Ce n’est pas les menaces d’un soit disant « Souffleur des Mers » qui va me faire peur. Trêve de bavardage, elle où mon amulette. Létus et Anzéline ne sont même pas foutus de prendre l’amulette auprès d’une adolescente sans expérience.
– Je ne vais pas te le dire !
La conversation devient tendu, et je commence à angoisser sur les filles. Je me retourne vers la maison, je ne peux pas revenir.
– On va procéder autrement, si tu me le dis pas, je fais sauter la maison à la TNT.
– Non ! Criai-je.
– Tu veux à la place qu’on les viole ou qu’on les torture?
– Non plus !
Trois vampires viennent sur moi, ils m’attrapent. Je ne peux plus bouger, ce sont des costauds et des rapides. Ils m’attachent violemment, et je me retrouve dans un cage plutôt étroite.
Létus et Anzéline sont arrivés.
– Que puis-je pour vous maître ?
– Mettez les explosifs autour de la maison.
– Bien maître.
Sivael se retourne vers moi, il a toujours son rictus aux lèvres.
– J’espère que tu aimes bien les feux d’artifices.
– Pas vraiment ca fait trop de bruit.
Je commence à avoir mal un peu partout à cause de ma position inconfortable dans la cage. Je souffre surtout au niveau des poignets, les cordes sont trop serrées et trop irritantes. Je regarde s’il n’y pas moyen de défaire mes liens. Je ne vois pas de chose tranchante dans les environs. J’espère que les andouilles de vampires ne savent pas mettre la TNT correctement. Pour qui est au moins une chance que Sophie et Toris puissent sortir.
Une quinzaine de minutes plus tard, les deux vampires reviennent.
– Maître tenez la télécommande.
Je ferme les yeux pour ne pas voir ce funèbre spectacle. Au bout de quelques minutes, je n’enttends rien, aucune secousse, aucune vibration. J’ouvre les yeux lentement pour ne pas voir les ruines. Je ne les vois pas, je vois la tête de Sivael avec un large sourire.
– Veux-tu appuyer le bouton ?
– Non.
Je ne suis pas humeur à plaisanter.
– Bon tant pis…
Sivael appuie sur le bouton. Je vois petit à petit la maison en train de s’écrouler. Heureusement s’écroule plus qu’un côté que de l’autre.
Le Roi vampire crie sur ses sous-fifres à propos leurs incompétences. Puis les morts-vivants partent…
Moi, je suis toujours dans cette maudite cage, je donne un gros de pied comme un taré sur la serrure, et cette dernière cède.

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