Lorsqu’elle ouvrit les yeux Arianne ne sut ou elle se trouvait. Elle mit quelques secondes a se réveiller complètement et les souvenirs finirent pas remonter un a un, comme des boules d’air remontant dans une eau trouble. Elle était sur un lit, modeste, en bois avec un drap et une fine couverture, dans une petite pièce aux murs de pierre gris. L’endroit ressemblait d’ailleurs plus a un cachot qu’a autre chose avec son imposante porte en bois et sa meurtrière minuscule. La douleur a l’arrière de son crâne n’avait pas totalement disparue, dernier signe évident de son enlèvement brutal. encore une fois, elle avait été tout bonnement arracher a un lieu ou elle se jugeait en sécurité. Peut-etre qu’au final, il n’existait aucun endroit sur dans ce monde en fin de compte ? Apres plusieurs minutes passées a réfléchir, la jeune fille se leva et frappa la porte de ses poings.
– Ouvrez ! cria-t-elle, Ouvrez !
Mais personne ne prit la peine de lui obéir, voir même tout simplement de lui répondre. Le temps passa, et Arianne ne trouva ni sortie ni aucun moyen d’apercevoir l’extérieur car la meurtrière, même si elle laissait passer la lumière du jour, ne lui permettait pas de voir le paysage tant elle était profonde et haute. Les heures passèrent, et on lui apporta un repas qu’on glissa sous la porte par une trape qu’on referma juste après. La jeune fille était hantée par une question. Qu’allait-il lui arriver ? La nuit passa sans qu’on ne lui apporte aucune réponse et la journée suivante fut pareil. Mais après un petit moment, alors qu’elle était prostrée dans un coin de la cellule, elle entendit le bruit d’une serrure qu’on déverrouille. La porte s’ouvrit sur un homme qui la força a se lever et qui l’entraina a travers un dédale de couloir sombres. Qu’allait-il lui faire ? Arianne s’était préparée au pire. Mais a la place de ce a quoi elle s’attendait, il la déposa devant une porte.
– Entre, ordonna-t-il en la poussant a l’intérieur.
Arianne ouvrit de grands yeux stupéfait. L’endroit était sublime, possédant une étonnante ressemblance avec  »La Jument Chaleureuse » grâce a ses couchettes, ses alcôves, ses édredons et ses sofas, il y régnait une odeur de jasmin, de sueur et celle imposante qui régnait habituellement dans toutes les pièces ou deux personnes fusionnaient sexuellement. Elle avait cru d’abord se trouver dans un palais mais peut-être s’était-elle tromper au bout du compte ? Des filles étaient allongées sur les nombreuses couchettes et elles se levèrent en l’apercevant. C’était toutes des beautés rares, splendides, aux courbes gracieuses et généreuses et a la démarche sensuelle. Leurs vêtement collaient leurs peaux et laissaient de temps en temps voir un sein, une cuisse ou même une fesse. Le regard qu’elles lui jetèrent fit frissonner Arianne. Elles ne semblaient pas heureuses de la voir ici. Mais malgré leur réticence fort présente, elles l’emmenèrent dans d’autres pièces ou elles la lavèrent, l’habillèrent et la maquillèrent. Ce n’était pas du tout la même chose qu’a  »La Jument Chaleureuse ». Par rapport a cet endroit, le bordel qu’elle avait connu n’était a peine qu’une petite chambre misérable sous un toit. Ces vêtements-ci étaient de grande qualités, d’une luxure évidente aux plis soigneux et aux couleurs chatoyante. Le maquillage était surement d’une très grande valeur et tout était si propre et si méticuleux qu’elle avait vraiment l’impression de vivre dans un château. Une fois qu’elle fut fin prête, les filles la regardèrent avec plus de haine encore et repartirent en direction de la salle principale, roulant de la croupe avec un déhanchement tentateur. Arianne ira son reflet dans le miroir d’or. Sublime était le mot. D’une grande classe, ses vêtements l’habillaient avec tellement de grâce qu’elle aurait tout a fait pu passer pour une princesse. Un léger diadème ceignait son front et une coiffure magnifique retenait une partie de ses cheveux tandis que de lourdes mèches descendaient le long de son dos en boucles rousses soyeuses. Elle vit l’une des filles s’approcher.
– Viens.
Et elle repartit. Arianne, ne sachant que faire, la suivit avec réticence. La jeune fille arriva finalement dans une pièce ou elle découvrir une scène de plus inattendue. C’était une salle circulaire et un bassin peu profond ou flottaient des pétales de fleurs occupait l’espace central. Le long des murs, les colonnes et les lourds rideaux de tissus rouges enjolivaient les murs de marbres beiges. Autour du bassin, des sofas aux immenses coussins et tapis confortables encerclait le plan d’eau. Sur ces sofas, elle vit des hommes entourer chacun par des dizaines de belles filles et l’un d’eux en particulier attira son regard.
– He bien he bien ! siffla Helori en admirant ses courbes, les beaux habits te vont a ravir ma jolie tigresse …
Tous les regards se tournèrent vers la jeune fille qui fulminait. Cet imposteur était a l’origine de son enlèvement ? L’homme se leva et attrapa Arianne avant qu’elle ait pu s’enfuir.
– Et bien ma mignonne ? murmura-t-il, je crois que nous devions terminer quelque chose …
Puis il se tourna vers un jeune homme parmi les autres.
– Cousins ! s’écria Helori en entrainant Arianne vers les sofas, ne t’avais-je pas dit que c’était une véritable beauté ?
Le jeune homme, beau, blond, aux yeux verts et aux ados impressionnant, releva la tête et ouvrit des yeux stupéfait.
– Elle est tellement belle que tu en restes silencieux ! rigola Helori, cette jolie tigresse n’est pas encore une putain vois-tu ? Pour l’instant, c’est simplement une pucelle des plus ordinaires …
Face a l’air éberlué du ledit cousins, il enlaça Arianne qui tenta de se debattre.
– Mais dans toute ma grande bonté, je vais remédier a cette virginité …
– Hors de question, cracha Arianne.
Helori eut l’air furieux mais cela ne dura qu’un instant car la seconde d’après il explosa de rire.
– Tu vois ? lança-t-il a son cousin, je l’avais bien dit, une vrai tigresse !
Arianne rua un grand coup et tomba a la renverse. Les éclats de rire des filles et des hommes retentirent a travers la pièce et elle croisa le regard intéresser du cousin d’Helori. Ce dernier se pencha pour l’attraper mais un grand bruit emplit la salle. C’était la porte qui avait été ouverte et un imposant groupe d’homme entra. Essentiellement constitué de chevaliers, Arianne reconnu néanmoins l’homme en tunique qui l’avait sauver du chevalier lors de son premier enlèvement. Apres un regard dégoûter envers les hommes qui se rhabillaient tant bien que mal en chassant les filles, il fixa avec un air furieux et outré le bel homme blond.
– Bien désoler de gâcher votre petite … soirée, dit-il, mais sa majesté demande a voir son fils sur-le-champ.
– Allons mon oncle, s’écria Helori en pelotant une fille brunes aux lourds seins, venez gouter un peu aux saveurs de ces magnifiques créatures !
– Sans façon, dit l’homme en déclinant l’offre, vous savez pertinemment que ce genre d’activité n’est pas digne de la lignée royale et je vous prierais a l’avenir de ne plus inviter sa majesté le prince Solis dans vos petite soirée dont vous avez l’habitude de participer.
Arianne jeta un regard surpris au beau blond. Le prince Solis ? Lui ? Le jeune homme se leva et renoua son pantalon et enfila sa chemise.
– Ne soyez pas aussi stricte mon oncle, dit-il un sourire aux lèvres, vous savez qu’Helori ne peut vivre sans une ou deux putains dans sa couche.
– Une ou deux ? fit Helori, dis plutôt dix ! Je ne suis pas heureux si je ne vois pas plus de dix sublimes pairs de cuisses en un jour …
– Chacun ses penchants, siffla l’homme en tunique, suivez-moi prince.
Et les deux hommes partirent, suivit du groupe de chevalier. Pendant un bref instant, Arianne ne comprit pas ce qui se passait. Son regard croisa celui de l’oncle d’Helori et ce dernier fronça les sourcils. Puis il se tourna lentement vers Helori.
– Ou l’as-tu trouver ? s’enquit-t-il en pointant la jeune fille du doigt.
– Dans l’un des nombreux bordel ou tu n’as jamais poser le pied, dit l’homme en malaxant un sein d’un air tentateur, j’ai eu le privilège de l’avoir avant qu’elle ne se trouve dépuceler.
– Il n’y aurait par hasard aucun rapport de l’incident a  »La Jument Chaleureuse » de l’autre jour ?
– Non … murmura Helori avec un ton angélique, quel incident ?
-Peu importe, souffla l’homme en tunique, je la prend également avec moi.
Cette annonce fit sursauter Helori qui repoussa brutalement les filles autour de lui. La colère était sincère dans ses yeux. Sa proie allait lui échapper.
– Je vois, dit-il en tentant de jouer avec lui pour l’obliger a ne pas la prendre, aurais-tu toi aussi envie de profiter d’une vierge ?
– Loin de la neveu, cracha l’homme, je la prend. Point.
Et il envoya deux de ses chevalier dérober Arianne. La jeune fille, les jambes tremblante, jeta un dernier regard a Helori qui, furieux, frappait une fille pour se venger de l’affront subit. Puis les portes se refermèrent dans son dos.

98