Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis son arrivée a  »La Jument Chaleureuse ». Les jours avaient filés, aussi vite qu’une feuille au vent ou qu’un papier qui s’effrite. Arianne avait vite appris a survivre dans le bordel, suivant les heures de repas et de travail. Pour le moment, sa  »virginité » et son manque d’expérience constituaient un bouclier la protègent du travail habituel d’une prostituée. Elle n’avait donc jamais encore été exposée face aux clients même si ces derniers avaient bien essayer quelques fois de l’attraper alors qu’elle marchait dans les couloirs, ou tout simplement de la suivre jusqu’aux dortoirs. La première fois, c’était un vieux fou complètement ivre mort qui l’avait plaquer au mur sans aucune retenue. Elle se souvenait encore de ses baisers bruyant, de sa langue suivant les replis de sa peau et de ses mains baladeuses qui avaient entreprit de soulever ses jupons pour remonter le long de ses cuisses. Marie était alors intervenue et avait entrainer le soulard dans l’une des nombreuses petites alcôves pour s’en occuper elle-même. Le soir, elle ne lui avait pas adresser la parole. La seconde fois, ça avait été une grosse brute qui l’avait tout simplement attrapée dans le couloir pour la trainer jusqu’a sa couchette. Il l’avait gifler si violemment qu’elle en avait pleurer et celui-ci avait presque réussis a la violer. Il lui avait déchirer tous ses vêtements avant de lui écarter brutalement les cuisses pour tenter de s’y faufiler. La aussi Marie était intervenue, jouant de son charme et de ses mains, elle avait convaincu l’homme de la suivre. Les bleus qu’elle avait reçus par la suite, elle les avait garder des semaines durant … Arianne ne cessait pas une seule seconde d’avoir peur et ne pouvait s’empêcher de respecter Marie pour son courage. Pourrait-elle un jour faire de même ? Durant les semaines qu’elle avait passer a  »La Jument Chaleureuse » elle avait appris des choses qu’elle n’aurait jamais imaginer faire. Marie, quand elle ne lui jetait pas des regards noirs, disait souvent qu’elle était trop lente et qu’elle n’apprendrait jamais rien. Mais la jeune fille ne pouvait s’empêcher de penser a ce qui pourrait lui arriver si elle recevait Nove. La rue, elle en avait peur. Elle avait bien essayer une fois de s’échapper par la porte de derrière mais lorsqu’elle avait croiser le chemin de trois hommes dans une ruelle, elle n’avait pas pu s’empêcher de fuir leurs bâtons, leurs yeux envieux et leurs corps en sueur. Elle était revenue, l’esprit désespéré et triste. Tout espoir de fuite avait disparu. Elle resterait a jamais bloquer ici. C’était ce qu’elle se disait ce soir-la, tandis qu’elle rangeait les serviettes et les vêtements dans l’une des pièces réservées aux filles de l’établissement. Elle ne travaillait pas ce jour-ci car c’était sa dernière semaine. La prochaine, elle devrait travailler. La jeune fille ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la tristesse. Que dirait Edwin en la voyant ? Ou était-il en ce moment ? Etait-il mort ou blesser ? Elle n’avait eu le droit a aucune nouvelle de son village depuis son arrivée … Devrait-elle vivre toute sa vie ainsi ou finirait-elle par trouver un moyen de s’enfuir ? Elle entendit un bruit de porte et se retourna en sursaut, prête a se retrouver nez a nez avec l’un des clients qui se  »perdaient » dans l’établissement de temps a autre. Cette fois-ci, c’était un bel homme. D’une vingtaine d’année environ, il était grand, les cheveux châtains courts aux reflets blonds, les yeux verts. Il était torse nu, ayant pour seuls habits un gilets en cuir et un pantalon noir.
– Bonjour, dit-il avec un sourire, si j’avais su qu’il y avait une putain si canon dans le coin je serais venu plus vite ..
– Vous ne devriez pas être la, répondit Arianne du tac au tac, les chambres en services sont en bas de l’escaliers, pas en haut !
L’homme siffla avec un regard amusé.
– He bien ! Quelle tigresse ! Apparemment tu ne sais pas qui je suis …
Il ouvrit les bras et leva la tête avec une moue hautaine.
– Je suis Helori Adreador, cousin du prince Solis Adreador, et neveu du tout puissant roi Morgrit Adreador.
Puis il s’approcha et passa un doigt sur la joue d’Arianne.
– Témoigne un peu plus de respect au neveu du roi, jeune putain, lui susurra-t-il, sinon je serais dans l’obligation de te châtier pour mauvaise conduite …
La jeune fille sentit l’une de ses mains enserrer sa taille et la presser contre le torse humide de l’homme. Elle vit avec appréhension la bouche entrouverte en un sourire vainqueur se rapprocher de la sienne. Les yeux du soit-disant Helori la fixait d’un air avide qu’elle détesta sur le champ. Il était hautain, égoïste, avec un ego surdimensionner … il était détestable. La main gauche du neveu du roi se faufila vers son fessier pour se glisser entre ses jambes. Des qu’elle sentit les doigts de l’homme effleurer son entre-jambe, Arianne sentit un frisson d’excitation et de peur secouer son corps. Elle plaqua avec rage les serviettes qu’elle tenait contre l’homme et tenta de se dégager mais en vain: il la maintenait trop bien. Helori insista avec ses doigt, appuyant avidement sur la peau sensible sous le maigre tissus de toile, dessinant de petits ronds de plus en plus insistant et pressant. La jeune fille tenta une nouvelle escapade mais rien n’y fit: elle était sous son emprise. Un frisson la secoua et elle émit un hoquet de plaisir. Il fallait qu’il arrête ! Mais l’homme n’en fit qu’a sa tête et pressa la poitrine d’Arianne contre lui, plongeant son regard entre ses seins compresser. Mais ou était Marie ? Helori plaqua ses lèvres contre sa joue, maintenant de sa main la nuque de la jeune fille, et il entreprit de lui lécher et de lui mordiller l’oreille. Arianne serra les mains sur les bras de l’homme et enfonça ses ongles dans sa peau. Pour toute réponse, il se pencha et la coucha par terre sur les serviettes en désordre, appuyant avec son bassin jusqu’a ce que la jeune fille a bout de force ouvre les cuisses. Il n’était pas comme les autres. Cet homme la ne la prenait pas avec force contre son gré, il lui donnait envie et la forçait peu a peu, comme un bourgeon de rose qu’on force a s’ouvrir pour contempler les pétales a l’intérieur. Mais Arianne n’en avait pas pour autant envie … Elle voulut crier mais il posa sa main sur sa bouche tandis que l’autre délaçait ses vêtements. La jeune fille se débattit, rua dans tout les sens, donna des coups, se convulsa sous le corps lourd mais elle ne parvint pas a fuir. Soudain, le pois fut enlever. Libérée de l’emprise, elle recula jusqu’à sentir le mur contre son dos. Sa libératrice, c’était Nove. derrière la grosse femme, Marie était postes, les bras croisés.
– Je vous pris de m’excuser, dit Nove en s’inclinant, mais le neveu de sa majesté a du se tromper de piece.
– Point du tout, la coupa-t-il, j’ai vu cette sublime beauté ranger le linge et je me suis dit que vous la gardiez peut-être pour un autre plus important que moi ? Voyez-vous, je suis un peu vexé.
– Il ne faut point, se défendit habilement Nove, elle n’en est qu’a la période d’apprentissage, des qu’elle sera prête, je vous promet que vous serez son premier client. Maintenant Marie va prendre soin de vous en compensation. Elle ramènera le neveu de sa majesté dans la pièce qui lui a été attribué.
La grosse femme montra Marie de la main. Apres un derniers regard dans sa direction. Helori sourit et passa sa langue sur ses lèvres.
– Ne t’inquiète pas jolie tigresse, lui dit-il, nous nous reverrons bientôt.
Mais Arianne pouvait bien voir dans son regard qu’il était furieux. Une fois qu’il fut partit, elle se releva et vint la tête baisser devant Nove.
– Je suis désolée, murmura-t-elle, il était monter et je n’aie pas su …
– Stop, la coupa Nove, tu as fait ce qu’il fallait faire. Mais maintenant il te veut absolument et je risque d’avoir quelque problème. Tu risques d’avoir quelques problèmes …
– Pourquoi ça ? demanda Arianne en sentant les larmes filer sur ses joues.
– C’est le neveu du roi. Tu as vu comme moi son regard. Il te veut. Mais même s’il te dépucelle en premier, je ne pense pas qu’il laissera un autre homme te monte alors tu as intérêt a faire attention …

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