Le temps est mort, rongé par une rouille mystérieuse, le narrateur tente de survivre au travers les contraintes que cela implique. La frontière entre Sf et Fantastique est mince, les visions cauchemardesques se succèdent sous le filtre de l'absurde.
« Réveils et pendules se sont suicidés d’une piqure de rouille dans la tempe » « Le ciel est…rouillé », du moins telle était l’idée qui me caressait l’esprit à sa vue, nuages immobiles dont la blancheur laiteuse avait été troquée pour la mort. La terre également avait cet aspect oxydé, territoire de fièvre, nauséeuse sensation. Je pensais souvent que le temps s’était recroquevillé sur lui-même, mort, inerte, la rouille avait dévoré ses moindres ressorts et rouages. Les sens s’en trouvaient perturbés, l’odeur et le goût ne faisaient plu ...
Réveils et pendules se sont suicidés de Shalmeth est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Utilisation commercial interdite - Modification interdite. Partage autorisé.
5 commentaires Ajouter le votre
Court et efficace ! C’est très agréable à lire, c’est entraînant. 🙂
Bravo !