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Loading...Un petit homme des rêves sans nom, une jeune femme et une ville coupée du monde par de gigantesques remparts. Un tueur en série guette et des ombres tout droit sorties de 39-45 entraînent nos deux jeunes gens bien plus loin que ce qu’ils pouvaient imaginer, à l’origine de toute vie. Couverture © Alda Rana (www.mi-chemin.net) Pour acheter le livre en numérique : http://aude-reco.iggybook.com/fr/faiseur-de-reve/ Pour acheter le livre en papier : http://www.lulu.com/shop/aude-réco/faiseur-de-rêve/paperback/product-22470738.html
La fillette courait à perdre haleine. Du haut de ses huit ans, elle n’osait affronter du regard ce qui la poursuivait. L’ombre fondit sur elle. S’ensuivit un bruit horrible, celui de la chair mutilée, puis le cri d’une enfant qui mourut dans sa gorge noyée de sang. Lou Mira Vor aurait hurlé à son tour si deux mains gantées ne s’étaient pas soudain posées sur son visage. Le grand brun aux yeux gris clair qui se tenait derrière elle pouvait la sentir trembler à travers son manteau taupe. Elle avait la nuque raide, le corps parcouru de spasmes. — Chut, fit-il sans quitter ...
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Tellyon
6 commentaires Ajouter le votre
Oh, je n’avais pas vu ce commentaire ! Je viens de publier le chapitre 5. Bonne lecture, Jérôme 🙂
Chapitre 2 lu ! Je l’ai trouvé tout aussi bien que le 1. Toutefois la tension est plus présente, et il y a une sorte de tourment qui gravite de plus en plus près des personnages: que ce soit chez Nathan pour qui on plaint une certaine solitude ou chez Lou qui présente une santé défaillante, l’euphorie du début en prend un certain coup. Cependant les anecdotes comiques parviennent toujours à se glisser entre deux lignes de dialogue et c’est très agréable. J’ai même un peu rit au passage où Nathan est suspendu dans l’arbre, et ce n’est pas quelque chose qui m’arrive souvent quand je lis. En fait je trouve que cette scène est très bien placée dans le récit car elle surgit après un passage assez pesant, lorsque Lou se rend à l’hôpital. Du coup toute cette peine accumulée chute en quelques secondes et ça renforce cet aspect cocasse. Ton histoire, c’est un peu une montagne russe des sentiments dans un décor en noir et blanc. Ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais ! 🙂
Par contre, je dois avouer que je n’aie pas très bien compris pourquoi Nathan dit « l’irréel s’enchevêtre dans la réalité, le passé côtoie le présent ». Immédiatement, on pense au titre du roman, Faiseur de rêve. Tout ça est assez intrigant et malicieusement semé d’embûches. Nathan en dévoile juste assez pour nous mettre l’eau à la bouche sans jamais nous divulguer une piste de recherches. Entre Mécanique Asylum, la cité souterraine, la vieille ville barricadée de remparts, les ombres et ces univers qui s’entrecroisent, j’ai peur de m’y perdre. Mais j’imagine que derrière tout ça existe une logique imparable ! 🙂