Une journée prometteuse qui commence, dans le village de Nômatre, les roturiers arrivent de tous les horizons afin de vendre leurs produits: fromages, charcuteries, tissus, objets en tout genres et animaux. Le marché commence, les paysans s’attroupent auprès des échoppes les plus intéressantes , un garçon se trouvant non loin de là, aperçoit un stand où le tenancier s’occupe plus a faire entendre à qui le veut que ses jambons sont les meilleurs du Royaume d’Yérola plutôt que de surveiller ceux qui sont derrière lui.
Le petit affamé ne tente pas de faire dans la discrétion comme à son habitude et arrache le jambon du comptoir ce qui révèle aussi tôt son acte au fermier, qui ne tarde pas à lui courir après: « Par les dieux tu vas voir toi! Je vais t’apprendre à m’voler mes jambons! ».

La cavalcade commence, les passants et les échoppes rendent cette course follement amusante pour notre petit voleur qui a l’habitude des poursuites dans de telles circonstances, son agilité et sa force en font un coureur et un fuyard hors du commun pour son âge. Mais il ne se doute pas que les gardes d’aujourd’hui sont moins balourd que ceux d’habitude: « Vite! Arrêtez ce voleur! »
Notre voleur pris de panique face a de tels poursuivants bien décidés à l’attraper, manque plusieurs fois de chuter et de se cogner aux passants, ce qui profite aux gardes pour gagner du terrain.
Sa seule chance sont les égouts, il s’engouffre dans une ruelle donnant sur un cul-de-sac, et saute dans les égouts. Les gardes qui n’ont rien aperçut du stratagème filèrent tout droit, le voleur quant à lui, s’enfonce dans les égouts, s’arrête à un carrefour pour y déguster son magnifique trophée de guerre fait de porc salé: « C’est clair que ce vendeur a fait trop d’éloge pour que son jambon soit aussi bon qu’il le disait! se dit-il. »

Les pluies et les inondations récentes ont ouvert de nouveaux passages dans les égouts, au grand plaisir de notre garçon qui considère ces égouts comme son chez lui, présentons tout de même ce garçon à la vie pas si plaisante: il s’appel Anor, orphelin depuis sa naissance, personne ne sait d’où il vient, qui sont ses parents ni pourquoi on l’a abandonné à l’orphelinat du village, son allure athlétique malgré son jeune âge le vieillit, ses cheveux d’un noir bleutés et ses yeux bleus pastels le rendent encore plus étrange car dans la région, on est plus brun ou blond et les yeux bleus sont peux fréquents dans cette partie du Monde Connus. Dès l’âge de huit ans il commence à voler et à faire ses mesquinerie aux déplaisir des villageois, et à ce jour il est sur sa douzième année.

Alors que son festin se finissait, une étrange lueur blanche apparaît dans un couloir, Anor est attiré par cette lumière douce qui parait chaleureuse, il avance, à un moment il glisse et s’enchaîne un longue descente qui lui parait interminable, plus il descend plus l’air se refroidit, tout le contraire de ce qu’il s’imagine. A la fin de ce passage étroit, il entre dans une immense pièce. Les torches situées à l’entré et sur les murs s’allument d’elles mêmes d’un feu étrangement bleuté et mauve. Les flammes laissent apparaître sur les murs d’immenses fresques sur les murs, on peut y voir des hommes en compagnie de créatures, pour la plupart disparus depuis des millénaires, se battant contre les monstres les plus dangereux. Il s’arrête devant une fresque en particulier où un homme se bat en compagnie d’un niros, un canidé immense recouvert d’écailles de pierres, et dont chaque interstices laissent voir une lumière en fonction de l’humeur de la créature, contre un prytion* géant, l’homme et le niros sont enveloppés d’une lueur bleue et des sortes de pics bleutés sortent de leur corps.

Anor est fasciné, toutes ces créatures qu’on lui a décrit dans les histoire à l’orphelinat sont là, de toute sorte de toute taille, avec des griffes, des crocs et des flammes, l’exploration ne s’arrête pas la mais dans le fond de la pièce où se situe la source de lumière, sur l’estrade, où une pierre est posée sur un piédestal noir.
La pierre ressemble à un morceau de verre mais qui crépite sous les battement de coeur d’Anor, elle lui semble chaleureuse, douce au toucher, la lumière qu’elle émet a viré au bleu et lui semble étrangement familière.

Le contact fut rude et douloureux, car dès qu’il essaie de la prendre, la pierre crépite plus fort et explose, foudroyant sur place Anor, le projetant contre un pilier, le choc amplifie la douleur, ses membres ne peuvent plus bougé, seul ses paupières sont encore capables de bouger, il regarde les alentours à la recherche d’une aide mais rien, la lumière diminue, l’obscurité prend place dans la pièce, il sait que c’est la fin, il ne pleure pas car il n’y en a aucune raison, il commence a attendre que son coeur donne les derniers coups de son hymne a la vie. Lorsqu’il rouvre les yeux il voit une forme étrange devant lui, ça ressemble à un homme mais d’une manière bestiale, imposante avec une queue et de longue oreille mais se tenant debout, les peinture tribale qu’il arbore permet de visualiser sa forme mais les motifs commencent à luire d’une forte lumière.

Anor n’en peut plus, il s’effondre dans les ténèbres, laissant pour seul témoin de sa mort cette créature étrange. Les ténèbres l’entourent, mais là où se trouve la fin, un renouveau s’y trouve aussi.

*Prytion: primate féroce et très grand, sa fourrure noire le camoufle et son agilité lui permet de chasser sans difficulté, ses grandes dents lui permettent de mettre a mort très vite ses proies.

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