Chapitre II

Deux semaines après la mort de ses parents dans un accident de voiture. Ewen est admis dans un orphelinat pas très loin à Essassa. Cet orphelinat a pour nom, « les sœurs clarisse».Ewen avait une grande famille et le nom Nottham n’était présent que depuis trois générations, mais elle était divisée pour des raisons futiles, car certains avaient fait de longues études et d’autres pas ou peut être pour s’éloigner des malentendus. Il avait deux sœurs, Marisa qui avait quinze ans et Mahili, trois ans. Ewen s’essayait dans l’écriture, car il avait appris beaucoup à la télé et dans les magazines de ses héros préférés. Ewen était heureux lorsqu’il apprit qu’une sœur de son père revenait de Paris et qu’elle devait désormais résider dans la capital, c’est ainsi que la tante se fit passer pour une famille adoptive et la tante bien enfantine et capricieuse s’amusaient bien avec les jeunes enfants, car elle savait qu’ils avaient vécu une histoire terrifiante.
« —Ewen ! Ou est Marisa ? D’un ton preste affirma Madame Léontine Nottham.
Ewen était le nom que son père James qui mourut au cours d’un accident. Ewen fit ce jour là, une fugue pendant plusieurs jours, les sœurs étaient en pleurs.
—Elle doit être avec sa copine Andrea, répondit Ewen.
—Il faut qu’elle rentre, Ewen, veille sur tes sœurs !
—Entendu ma tante.
Ce fut un grand bruit. Ewen savait que lorsqu’on était proche de la porte, il fallait se préparer à boucher les oreilles, tellement la porte était résonnante. Ewen resta seul avec sa petite sœur de trois ans, Mahili.
—Mahili. Arrête de m’imiter ! Je sais que tu es intelligente, mais on ne fait pas ça ?
— On ne fait pas ça ! Répéta la petite Mahili.
Quand soudain, il entendit une voix dans la chambre s’adresser à lui.
—Ewen, qu’est-ce qui t’es arrivé depuis, il y a longtemps qu’on t’a vu ? »
Une voix qu’Hennie suivit quand il découvrit une banane marchante et parlante. Il resta stupéfait qu’il regarda le bonhomme d’un air niais.
—Eh oui, ça se voit que je cherche mon ami. Je n’ai pas besoin d’aide, merci !
—Vous savez ou vous êtes Monsieur ?
—Monsieur, ou je suis ? Dans ce monde, on sait jamais ou on va, on doit encore franchir des étapes. Pauvre race ! s’indigna Monsieur Dock.
Monsieur Dock croyait ferme comme règne qu’on était tous né d’un même ancêtre, mais il y avait qui aimait se voiler et d’autres se dévoiler.
—Il y a mieux que se rendre compte ?
— Heu…Je ne comprends rien. D’où venez-vous ? Je pas besoin de me rendre compte, je sais et c’est tout, répondit Ewen.
—Je viens du Pays de l’éternité ou encore le monde éternel. Je comprends rien à ce monde, pourrais-tu me dire ? Je me souviens que je jouais à la balle avec mon ami Jack. La balle est allée dans le feuillage et en suivant, je me suis trouvé dans votre chambre. Vous n’avez pas de cheminé ?
—Bah ! Je savais qu’on n’était pas seul, Ewen était souriant. Dans notre monde, on ne vole pas, c’est une loi physique. C’est notre espoir qui nous guide. Nous ne sommes pas en pays froid.
—Il n’y a pas de Pays froid, ici ? Répliqua Monsieur Dock.
—Un peu plus au Nord.
—Je vois mieux, affirma Monsieur Dock. Ah que je suis malpoli. Je suis Monsieur Dock et mon ami est Monsieur Jack, il est resté je crois.
—Et Pourquoi votre phrase au tout début ressemblait à une question de découverte ? Réfléchissait Ewen à haute voix.
En parlant le jeune Ewen se trouva dans une autre réalité et prit peur. Il n’arrivait pas à imaginer ce qui venait de se passer, Monsieur Dock sut à ce moment que la chambre d’Hennie était une porte. Il comprenait, mais cherchait à mieux expliquer le phénomène. Dock était réellement un passeur et il sut cela, comme un accident, il sut aussi que c’était la deuxième aventure du jeune Ewen.
—Bienvenue ici chez nous. Je suis main du Roi du Pays de l’éternité. Je dois vous le présenter. Je sais vous avez un potentiel, malgré vous. C’est une chance ! Ici, c’est le jour éternel, on vaque aux mêmes occupations sans arrêts, c’est pourquoi c’est un pays magnifique ! Témoigna Monsieur Jock.
Il avait des sandales aux couleurs des soleils. C’était un jeune elfe.
—C’est génial ! Moi qui aie toujours rêvé d’un monde comme celui-là, répondit Ewen.
—C’est pourquoi il est comme celui-là. Il vous ressemble comme deux gouttes d’eau !
—Mais pourquoi moi ? S’interrogea Ewen.
—Je sais que lorsqu’un homme vit, il demeure incompris ou semble ne rien comprendre. Vous avez des questions ?
—Vous êtes un homme en devenir ? Demanda Ewen.
Sans répondre Monsieur Dock continua son chemin et trouvait le jeune pleine de maladies. Il amena avant tout, chez un docteur, le Docteur Ise. Le docteur Ise était une vieille elfe aux airs de gentillesse inouïe, elle contrôlait sa manière d’être.
—Bonjour Monsieur Ewen. Votre camarade m’a dit que vous étiez malade et que vous souffrez de maux du monde, il ne faut pas que nous soyons contaminé. Parlez-moi de vous…Qui êtes-vous ?
—Je suis un jeune garçon de vingt ans qui erre en dévorant la vie à pleine dent. Je ne suis pas malade, mais je reste fautif par ma naissance. Je suis le reflet de l’apparence et je crois que si je fais un rapport avec le milieu physique et mon origine, je pourrais vous donner mon nom Ewen Nottham.
— Ce n’est pas très responsable, mais c’est pas mal pour un jeune de votre âge, répondit le docteur. Vous avez plein de maux qui sont inconnus dans ce monde et en répondant à mes questions, vous serez débarrasser de ces maux et je vous présenterais à une dame. Quand êtes-vous celui que vous êtes ?
—Pardon ? Rétorqua Ewen.
—Quand êtes-vous devenu ‘vous’ ?
Ewen trouvait les questions insidieuses et médicales, comme s’il subissait un changement après avoir répondu, sans trop rendre complexe les étapes, il devait suivre la chaine. Tout ce qu’il savait de ce monde, c’est qu’il pouvait devenir immortel, mais pourquoi ? Il ne saurait répondre à un quêteur.
—Je l’ai dit précédemment, je suis un jeune garçon. Je ne sais quand je suis devenu réellement « moi », mais je sais de quoi je suis capable, peut être que j’ai honte de ce que je suis incapable, car la perfection est divine. Je suis depuis la naissance bien que je me souvienne difficilement de ma vie. Je suis un poète en devenir, mon cœur a besoin de s’exprimer et ma détermination m’interpelle, c’est à partir de là que je suis devenu artiste. Quand on écrit, on se sent mieux, sinon je serais un grand contestataire qui a perdu sa sensibilité, ce que je n’arriverais pas à accepter, répondit le jeune avec beaucoup de réflexion.
—ÊTES-vous Poète ? Réinterpréta le Docteur.
—Je suis trop jeune pour répondre, mais je vais essayer, répondit fièrement le jeune Hennie. Je ne peux le dire avec des mots simples, ce que je voudrais dire…est…trop…
—C’est parce que vous ne lisez plus…Trop grand ! Je vois, vous vous en sortez avec brio, c’est très bien. C’est de ta personnalité dont ’il s’agit.
Docteur Ise parlait comme si elle savait de quoi il s’agissait, souriant, et Ewen sans trop comprendre essayait de signifier le contexte en jouant avec les mots.
—Les choses paraissent simples et gardent leur simplicité, c’est comme ça que je voudrais que les choses soient et elles vont le devenir. Tu ne va pas t’alarmer par quelqu’un est contre toi, c’est tragique et c’est fait parti du jeu, le véritable est la compréhension, ce qui me ferait plaisir avant de me déterminer, ce serait de débloquer notre culture, peut importe ou on se trouve, car il ya trop de choses non-comprises qui peuvent nuire, c’est pour éviter de te perdre dans de nombreux mondes. Jusqu’à présent, je n’ai pas encore compris ton attitude. Je suis à la recherche de la conviction et je sais que tu l’as, tu peux m’en fournir à foison, c’est Vrai ? Demanda le Docteur Ise.
—Je comprends mieux, mais ça ne m’aide pas pour le mieux et le mien. Je reste un petit garçon étourdit qui ne sait rien et qui doit travailler et encore travailler pour être un homme digne de ce nom, répondit Ewen.
—On ne dit pas digne de ce nom, mais digne de ce monde, le nom est bon à jeter à la poubelle.
—Vous connaissez les poubelles ? Interrogea le jeune homme.
—Bien sûr ! Ou veux-tu que l’on jette nos papiers ?-Donc il faut prendre des précautions pour que la vie n’intervienne pas. Arrêtez-moi si je deviens trop ennuyeuse, souvent je suis increvable ! Nul ne le sait et me prenne avec un sérieux exorbitant, cela fait longtemps que je fais ce travail sans arrêts. Vous êtes mon 100.238e patient depuis le début de mon exercice, intervint le Docteur.
Pendant ce temps, le jeune pensait que ce n’était pas une vie de travailler sans arrêts. Et se dit que cette fille pimpant était donc une vieille femme et ne la pensait pas en exercice.
—N’hésitez pas à montrer votre curiosité avec le prochain, acheva le Docteur Ise.
Le jeune Ewen était libre. Il pouvait maintenant se pavaner ou il voulait, ce monde était bien réel, pensait-il en touchant son sol. En disant…
—Ou je dois partir ?
Tout d’un coup, il se retrouva devant un répertoire du Pays eternel. Il y avait plusieurs localisations, il eut pour idée de se rendre à Sainte Anne.

140