« Il avance masqué tout de noir drapé nulle trace d’un homme il ne l’est plus.

En son sillage Dieu même est poussière.

Ne soyez plus pieux voilà la grande fin d’une ère.

L’incendie du grand midi ! Oui ici en pleine nuit !

Le feu est grand.
Le feu est dévastateur.
Le feu est triomphant.
Le feu est rédempteur.
Le feu est la Vie.
Le feu est l’ombre.
Le feu est l’envie.
Le feu est sombre.
Le feu est lumière.
Le feu est divin.

Le feu est lendemain car à jamais il a détruit, il a brûlé et ternit les chaines forgées par le temps. Les chaines qui condamnent. Celles qui, vous méprisant, faisaient de vous ces ânes portant le fardeau d’un pouvoir arraché.

L’innocence de cet agneau tragiquement sacrifié.

Ô fumée redresse ! Ô fumée caresse ! Ô flamme caresse ! Ô flamme agresse !

Voilà venue la fin de Paresse, fini le temps de Promesse. Midi. Minuit. Paradoxe.

Force. Voilà l’homme qui luit. C’est l’apothéose qui s’amorce.

Le ciel devient nain, simple creux dans sa main.

Il est ! »

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