Jim Baston courrait dans les rues de Londres. Il devait échapper aux morts. Lorsque l’homme tourna dans une rue à gauche, une bonne vingtaine de ces choses se dressèrent devant lui. Jim voulu faire demi-tour mais, la meute qui le suivait était déjà là, lui bloquant toute retraite. Il regarda tout autour de lui. Il était coincé. Les morts se rapprochaient en trottinant. Il ne tarderait pas à rejoindre sa petite amie.
C’est alors, que le rideau de fer derrière lui s’entrouvrit. Il resta bouche-bée. Jim s’était cru condamné. Mais il ne savait pas par quelle force, une chance lui était apparue.
Une voix s’éleva des haut-parleurs derrière le rideau de fer.
« – Ne restez pas plantez là, entrez ! »
Jim fonça vers le passage et se rendit compte que c’était une station de métro. A peine fut-il passé le rideau de fer que celui-ci se referma. Devant lui se trouvait un couloir mal éclairé. Plusieurs ampoules avaient grillées et les autres clignotaient.
« – Vite, il y en a à l’intérieur. »
Jim traversa le couloir et arriva à une intersection.
« – A droite. »
Jim pris donc la direction que l’inconnu lui indiqua tout en jetant un œil sur la gauche. Plusieurs infecté se dirigeait vers lui.
Au bout du couloir, il arriva dans une petite salle de maintenance ou se trouvait quelque boitier de contrôle ainsi qu’une échelle montant sur une sorte de gaine de ventilation.
« – L’échelle, vite. Puis allez dans le conduit » indiqua la voix venant toujours des haut-parleurs de la station.
Jim s’exécuta et gravit l’échelle. Derrière, lui vint les grognements des morts qui se rapprochaient. Une fois en haut, il vit une ouverture dans le conduit d’aération assez grand pour se faufiler dedans. Jim y entra et avança accroupit jusqu’à ce que le conduit se mette à descendre à pique. Il regarda en bas mais ne vit que l’obscurité totale. S’il faisait demi-tour, il se retrouverait avec les morts. Il n’avait donc pas le choix, il sauta.
La chute lui parut interminable. Mais ils atteignent quand même le sol. Il avait atterrit dans des ordures. Du moins le croyait-il à cause de l’odeur et de l’aspect qu’avait le sol contre son corps. Jim se releva et chercha à tâtons une porte ou un interrupteur car il ne voyait absolument rien. Il finit par trouver une poignée de porte et la tourna.
Lorsque la porte s’ouvrit, la lumière envahit la pièce et Jim aperçu une lampe de poche sur une étagère à côté de lui. Il la prit au cas où il devrait encore traverser une pièce sombre.
« – Allez, ce n’est plus très loin. » annonça la voix.
Jim se remit en route et traversa un nouveau couloir. Il descendit les escalators sur sa gauche et arrivé en bas, une main l’attrapa par la cheville. Le mort qui se tapissait dans l’ombre essayait d’attirer le pied de Jim vers sa bouche pour le mordre.
« – Lâche-moi saleté ! » S’écria Jim en lui jetant son autre pied dans la figure. Le mort le lâcha mais des grognements retentirent de tous les côtés. Jim se maudit d’avoir crié et se remit à courir.
« – La porte en bois. »
En effet, une porte en bois se trouvait non loin de lui et Jim l’ouvrit avant de s’engouffrer dans la nouvelle pièce. Il se trouvait désormais dans un grand hall et à sa droite, un rideau de fer s’ouvrit. Derrière lui, des coups de poings ébranlèrent la porte.
« – Dépêchez-vous ! »
Jim passa le rideau de fer qui se referma derrière lui.
La voix dans les haut-parleurs retentit à nouveaux et dit :
« – Bienvenu à l’abri, je suis le survivant. »

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