CHRONIQUE DU TEMPS TOME 2:

Chapitre 1:

Résistance:

L’été est mort depuis si longtemps

Les plaines sont balayées par le vent

Qui mord la peau des derniers enfants

Perdus et agares sans leurs parents.

La faim ravage les villages

Les corbeaux festoient des carnages

Sous le gris des éternels nuages

Où l’orage gronde sa sourde rage.

C’est un hiver de vingt ans

C’est un enfer qui glace le sang

Les femmes se trainent en pleurant

Les hommes perdus il y a longtemps

La maladie noire a envahi tout le continent

Ses hordes fétides patrouillent dans les champs

Les villes ne sont plus que des amas de cendres

Froids et lourds hantés pas les scolopendres.

Au fond de ces ruines sordides

Les hommes survivent et s’organisent

Ils se nourrissent de subsides

À l’ombre d’un monde qui agonise.

La gaité a disparu

Lorsque les oiseaux se sont tus

Les regards sont tristes

Et les propos, pessimistes.

Les vaincus de la grande bataille

Se sont retirés le coeur meurtri

La honte leur mange les entrailles

D’avoir cédé, d’avoir failli.

Pourtant du fond de la nuit noire

Rejailli un nouvel espoir

Petit à petit les hommes de réunissent

Il faut que ce cauchemar finisse.

Lord Greatwild Rassemble les braves

Il bat la campagne à la recherche de volontaires

Qui pourrons repartir à la guerre

Ensemble il le sait, ils rompront leur entraves.

À SUIVRE…

CV (27/01/2014)

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