Vous venez de mettre le point final à votre excellent roman de Fantasy, de Science-Fiction et de Fantastique (ou de tout autre style d’ailleurs). Voici venu le délicat moment de l’édition ! 3 possibilités existent, nous vous éclairons sur le sujet !

La publication à compte d’éditeur :

C’est le mode d’édition le plus connu et le plus recherché par les auteurs. Dans ce mode d’édition, l’éditeur a la main sur l’oeuvre et passe un contrat avec l’auteur, qui doit céder tout ou partie de ces droits sur l’oeuvre. En contrepartie, l’auteur ne débourse rien pour l’édition de son oeuvre, ni pour la fabrication et l’impression du livre, ni pour sa diffusion et sa promotion. Lors de la vente des livres, l’auteur touche des droits d’auteurs, c’est à dire une rémunération, versée par l’éditeur, qui correspond à un pourcentage du prix hors taxe du livre (généralement, environ 10%, mais cela peut démarrer à 6%, ou monter jusqu’à 20% pour les best-sellers). L’éditeur ayant la main sur l’oeuvre dans ce type d’édition, il va bien souvent faire appel à un comité de lecture, déjà au départ pour sélectionneur l’oeuvre, ensuite pour la relire, et peut demander à l’auteur de modifier des parties de son oeuvre.

Avantage :

L’énorme avantage de ce mode d’édition est que l’auteur ne dépense rien pour l’édition de son oeuvre.

Inconvénient :

C’est le mode d’édition qui donne le moins de liberté à l’auteur, dans la mesure où il peut être obligé de modifier son oeuvre et où, en cédant tout ou partie de ses droits, il peut perdre le contrôle de certaines exploitations commerciales de son oeuvre.

 

L’édition à compte d’auteur :

Dans ce mode d’édition, l’auteur fait appel à un prestataire de service (qui peut être une maison d’édition ou non) qui va publier et diffuser son oeuvre moyennant des contreparties financières. Autrement dit, c’est l’auteur qui prend en charge l’ensemble des frais engagés, le prestataire se contentant de réaliser les ouvrages et de les diffuser. L’auteur conserve ici l’intégralité de ses droits sur l’oeuvre, ainsi que la propriété des ouvrages, et le prestataire n’assume pas de risque éditorial. Il n’y a donc ni comité de relecture, ni proposition d’amélioration de l’oeuvre.

Avantage :

L’auteur garde l’entièreté de ses droits et une totale liberté du contenu de son oeuvre (dans les limites légales bien sur).

Inconvénient :

L’auteur engage lui-même les frais, cela peut donc être risqué si le livre ne se vend pas.

 

L’auto-édition :

Dans ce mode d’édition, l’auteur assume l’ensemble de la publication de son oeuvre, sans passer par un éditeur ou par un prestataire. Il assure la relecture, il choisit l’illustration, le papier, l’imprimeur. Il doit ensuite assurer la promotion de son oeuvre, sa publicité et sa diffusion auprès des points de vente (ou sa vente en directe). Il assume bien l’entièreté des frais. Encore parfois vu comme une preuve d’amateurisme, l’auto-édition est devenu aussi un choix pour certains auteurs, soucieux de garder leur indépendance, à l’image de ce qui se fait avec les label indépendants dans le monde musical. L’auto-édition a également connu un formidable essor avec l’apparition des e-books, qui rend plus aisée et moins coûteuse la diffusion d’ouvrage, en supprimant toute la partie « impression », qui représente un coût élevé.

Avantage :

Aujourd’hui largement reconnue, l’auto-édition permet à l’auteur de maîtriser l’ensemble des aspects de son oeuvre et a été grandement facilité par les e-books.

Inconvénients :

L’auto-édition nécessite toutefois de ne pas se lancer à l’aveuglette et d’étudier chaque aspect avant de se lancer. Elle représente aussi un coût non négligeable à charge de l’auteur, qui peut être une perte nette si l’oeuvre ne se vend pas.